Adnane Larchi est devenu champion national avec la sélection provinciale espoirs de la Province du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale, qui a dernièrement pris à Vilvorde la mesure du Brabant Flamand (1-5) en finale. C’est une saison faste pour le jeune Bruxellois, seulement âgé de 21 ans, qui a également réussi avec son club promu de D2 de l’AS SNOB Schaerbeek à se hisser jusqu’en demi-finale des playoffs de Division 1 à l’A.B.F.S. «C’était ma première expérience en D1 et je pense avoir, dans l’ensemble, répondu à l’attente», explique celui qui a forcé les portes de l’élite avec L.A.R.T. Bruxelles lors de la campagne précédente. «Les débuts et le changement de rythme n’ont pas été faciles, mais au contact d’Arber Shkodra ou encore Bilal Ndjeka, mon intégration s’est passée sans problème. Physiquement, il a fallu que je m’adapte. Ce qui a été de même en ce qui concerne les automatismes. Au final, on a terminé troisième du classement et demi-finaliste des playoffs. L’objectif est plus que réalisé, vu que le top 6 était le but initial. Il y a, malgré tout, un peu de regret. On aurait pu prendre le dessus sur GS Hoboken en demi-finales. Si nous avions pu l’emporter au match aller, je reste persuadé que l’on aurait atteint la finale. Touché à la cheville, je n’avais pas disputé la première manche. Je m’étais préservé pour le retour. Je n’étais toutefois pas à 100%. Je suis certain qu’en pleine possession de mes moyens, j’aurais pu apporter encore plus.»
En parallèle, notre interlocuteur est donc devenu champion national avec la sélection brabançonne. «Nous nous étions fait peur lors du championnat francophone. Invaincus avant la troisième et dernière journée, nous avons été surpris, à Auvelais, par les provinces du Hainaut et de Liège. Du coup, les Liégeois nous avaient rejoints sur le fil au classement. Mais comme nous l’avions emporté contre eux lors des deux précédentes journées, cela nous a permis de disputer cette finale à Vilvorde. Celle-ci a été plus facile que prévu. Nous avons toujours été devant. Nos adversaires ont juste fait illusion en revenant à 1-2. En écartant Liège, nous avions fait, sans le savoir, le plus compliqué. Nous n’avons pas vraiment fait le fête. C’est le Ramadan pour quasi tous les joueurs, dont moi. Notre coach, Georges Tsoras nous a promis une belle surprise fin juin. Et s’il nous offrait à tous un beau voyage au soleil?» (rires)
TOUJOURS A L’AS SNOB SCHAERBEEK?
Il est vrai que les Brabançons voulaient reconquérir le titre, détenu justement par les Liégeois. «Avec Bilal Ziani et Soufiane Belkounani, qui évoluaient aussi en D1 à L.A.R.T. Bruxelles, que coache également Georges Tsoras, notre entraîneur en sélection, on savait que le potentiel était là. Sans compter les autres jeunes talentueux qui évoluent un ou deux échelons plus bas. A désormais 21 ans, je quitte, atteint par la limite d’âge, la sélection de la plus belle des façons. J’ai vécu avec celle-ci de grands moments depuis mes débuts à 17 ans, où j’avais été directement propulsé capitaine.»
Il est désormais temps d’envisager le futur. «Pour l’instant, c’est repos. Je dois encore soigner complètement ma cheville. Je vais chez le kiné trois fois par semaine. Cette première saison en D1 restera dans ma mémoire. Un joueur m’aura épaté: mon équipier, Arber Shkodra. Il sait tout faire ce gars là avec un ballon. C’est un modèle.» (rires)
Reste à savoir si Adnane Larchi poursuivra son apprentissage de la D1 à l’AS SNOB Schaerbeek. «Je suis en négociations, même si les clubs de L.A.R.T. Bruxelles et de Fact Futsal Limal s’intéressent aussi à moi.»
TOUS AVEC YASSINE…
Pour conclure, Adnane Larchi tenait à soutenir un des ses équipiers de la sélection brabançonne. «Le lendemain de notre sacre, Yassine Mohammadi, qui a inscrit deux de nos cinq buts, est entré en collision avec un bus avec son scooter. Dans ces moments difficiles, toute la sélection, joueurs et staff pensent fortement à lui.»
Nicolas TOUSSAINT