L’Union Charleroi n’est pas parvenue à assurer son maintien la saison passée en Nationale 3C à l’A.B.F.S. Début mars, pourtant, la formation possédait encore une unité d’avance sur la zone rouge. Finalement, l’International Soignies est parvenu à coiffer les Carolos sur le fil, pour leur reléguer l’avant-dernière place finale synonyme de descente. «On ne s’attendait, certes pas à jouer les premiers rôles, mais pas non plus à devoir batailler pour le maintien», avoue le joueur et coach de l’équipe, Rachid Afenzouar (photo). «L’exercice écoulé a été plus compliqué que prévu. On s’est souvent retrouvé en souci d’effectif. Nous avons disputé certaines rencontres à cinq, voire même à quatre. Ce qui nous a même obligés à affilier, en fin de compétition quelques joueurs pour éviter des forfaits.»A cela est venu s’ajouter la suspension jusqu’au terme de l’année 2017 de Senol Gunes. «Et comme il faisait partie des plus assidus, cela nous a encore un peu plus handicapés.»
Il est vrai que l’équipe ne manquait pas d’expérience et que la fraîcheur physique faisait parfois défaut en seconde période. «Je vais avoir quarante ans en décembre et à l’instar d’autres éléments, physiquement ce n’était plus comme à vingt ans. Toutefois, je reste persuadé qu’avec un groupe au complet régulièrement, nous aurions au moins mis deux équipes derrière.»
FINI LE STRESS
L’équipe aurait donc dû basculer pour le prochain exercice en première provinciale hennuyère. Il n’en sera rien. «Notre C.Q. et joueur, Ishan Unlu en a eu tellement marre de courir à gauche et à droite qu’il a décidé de ne pas poursuivre. On peut le comprendre. Pour lui, le vendredi matin, c’était quasi chaque fois la panique pour savoir qui serait au rendez-vous quelques heures plus tard. Il ne tenait plus à revivre une campagne aussi stressante avec des joueurs qui n’étaient pas des plus sérieux. Nous aurions pu repartir en P4. Ah quoi bon… On ne sait pas si cela aurait changé la mentalité.»
Notre interlocuteur continuera à pratiquer la discipline pour le simple plaisir. «Je pense avoir suffisamment donné. Me recaser ailleurs n’est nullement une préoccupation. Avec des amis, on a prévu de se réunir une heure le dimanches matin pour nous amuser en toute simplicité.»
Nicolas TOUSSAINT