Voilà plus de quinze ans que cela dure déjà au club de Bruxelles Red Label qui aligne cette saison trois équipes réparties sur deux échelons. «Une évolue en P4E composée essentiellement des membres fondateurs», explique Antoine Mathieu. «Une autre milite en P5D et l’on y retrouve pas mal de jeunes, dont des petits-frères des plus anciens et amis de ceux-ci. Enfin, nous avons également une P5E pour laquelle je joue. Elle résulte plutôt d’un mix, à la base, entre nos deux formations de P5.»
La création du club, on la doit à Julien Danhier. «C’est notre correspondant qualifié. Il avait voulu, en 2005, réunir ses amis avec lesquels il étudiait à l’ULB. Il n’avait lancé qu’une seule équipe et vu l’ampleur, la deuxième formation est apparue puis encore la troisième. Moi, je ne suis arrivé qu’un peu plus tard.»
On forme avant tout une grande famille entre les joueurs des trois équipes. «Il y a pratiquement deux générations qui se côtoient. Entre l’équipe 1 et la 3, il y a des joueurs avec pas loin de vingt ans d’écart. Le niveau le plus haut atteint par le club est la P3, un étage que l’équipe fanion connaissait encore il y a deux ans avant la relégation.»
UN POINT PAR MATCH
Quant à l’équipe de notre interlocuteur, elle était en P4 au même moment. «Mais nous avons aussi basculé. Le niveau a terriblement augmenté ces dernières années en P5. Cette saison, nous avançons au rythme d’un point par match puisque nous en comptons onze après autant de rencontres. Le début n’était pas mal. Puis, nous avons connu un petit passage vide. Pas facile de réunir tous les joueurs à chaque match. On s’est quand même repris en main. Nous avons failli l’emporter à CSJ Bruxelles qui est deuxième, alors que nous restons sur une victoire contre Petit Boule Bruxelles. On peut compter sur deux cadres. Il y a notre capitaine, Maxime Jonckheere qui possède une sacrée patte. Quentin De Clerck nous aide pour sa part, dans son rôle de directeur sportif, pour ce qui touche l’aspect tactique. Malgré tout, on ne vise pas forcément les performances. Le football en salle est aussi un prétexte pour nous voir. Si bien que cette crise sanitaire n’a pas été facile à vivre.»
NICOLAS TOUSSAINT