C’est en 2019 que le matricule 7302 a rejoint la Ligue pour y disputer, avec ses deux équipes inscrites, le championnat de P5 du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». «Nous étions forcément versés dans deux séries distinctes (NDLR: E et F)», explique le C.Q du club bruxellois, également joueur Mohamed Azouagh. «Nous visions directement la montée avec notre équipe 1. La saison a malheureusement été catastrophique. Le manque de sérieux n’y est pas étranger. J’ai dû me rendre en Thaïlande à l’entame du deuxième tour. Lorsque je suis revenu, la situation s’était empirée. Nous avions dû déclarer des forfaits. Nous n’avions ainsi récolté que douze points en dix-huit matchs disputés.»
Plus question de revivre pareil scénario et c’est pourquoi, notre interlocuteur a effectué un peu de tri pour cette nouvelle campagne désormais avortée. «Il y a eu pas mal de changements avec plusieurs nouveaux joueurs qui sont arrivés.»
Malgré tout, l’entame de championnat n’était pas vraiment celle escomptée. «Et en même temps, on s’y attendait un peu. Individuellement, ces nouveaux éléments sont très bons. Mais cela reste un sport collectif et les automatismes restent primordiaux. Nous n’avons pu disputer que quatre matchs et forcément, il y avait encore mal mal de choses à régler. Voilà ce qui explique ce bilan de 3 sur 8. Ce n’était pas folichon. Toutefois, nous n’aurions pu que monter en puissance et avec encore vingt matchs à jouer, une remontée dans la hiérarchie était forcément dans nos cordes. Nous étions, en tout cas, disposés à corriger nos erreurs.»
DES ORIGINES PLUS LOINTAINES
Ce ne sera désormais plus possible vu la situation sanitaire pour ce club dont les origines remontent à plusieurs années déjà. «En fait, j’ai repris le flambeau de mon beau-frère qui gérait un autre matricule issu d’une A.S.B.L. dans le quartier d’Anneessens. Cela fait bien une dizaine d’années que les joueurs évoluaient ensemble.»
Logiquement, U1000 Bruxelles repartira avec ses deux équipes la saison prochaine. «Notre deuxième formation est composée de plus anciens et il n’y a pas vraiment d’objectif à atteindre. Déjà en décembre, nos joueurs s’impatientaient pour savoir quand nous allions rejouer. Je leur répondais que la Ligue ne pouvait logiquement pas donner de réponse et attendait plus d’éclaircissements de la part du gouvernement. Maintenant que la saison est morte, on attend de voir l’aide dont nous allons pouvoir bénéficier afin de pouvoir repartir sur des bases correctes.»
NICOLAS TOUSSAINT