Avec six équipes seniors, une vétérans et sept jeunes, le club du MFC Le Beyne est assurément l’un des plus actifs en province de Liège. «Et cela sans compter que nous avons également des scolaires qui, faute d’adversaires inscrits, se contentent actuellement de match amicaux, ainsi que deux équipes de dames qui évoluent dans un autre championnat», précise le correspondant qualifié Frédéric Dethioux, également joueur en vétérans.
Tout est parti en 1999. «Nous avons commencé par disputer des matchs amicaux et nous avons rejoint la Ligue en 2001. On fête donc officiellement notre vingtième anniversaire cette saison. A la base, il n’y avait qu’une équipe de scolaires. On collaborait alors avec des éducateurs de rue. Ces scolaires sont ensuite passés en équipe réserve. Nous avons alors choisi de faire de la publicité pour attirer du monde. Des jeunes de Herve et même de Verviers nous ont sollicités. Nous avons ensuite perdu un peu de monde car d’autres formations se sont créées sur Soumagne et Fléron. Puis, au fil des années, nous avons renouvelé cette publicité. On a intégré de nombreux groupes sur le réseaux sociaux, dont ceux des supporters du Standard dont je suis moi-même adepte. Cela a fonctionné et même des adultes, alors que notre annonce était destinée à la base au jeunes de 5 à 16 ans, ont adhéré. On a donc dû progressivement rajouter des équipes pour en arriver à six désormais en seniors.»
ONZE HEURES D’OCCUPATION NON-STOP
Ce qui demande une sacrée organisation puisque tout ce monde qui représente plus de 160 affiliés évolue dans la même salle de du complexe sportif de Beyne. «Ce prochain dimanche, par exemple, nous occuperons les lieux de 9h à 20h avec notamment une séance de psychomotricité qui sera distillée à nos jeunes de 5 ans. Chez nous, tout le monde paie une cotisation et tout le monde a le droit à un temps de jeu équitablement réparti. Je me souviens avoir même réprimé un coach qui avait laissé un gamin un jour la totalité d’un match sur le banc. Notre comité est composé de huit personnes et on se répartit pour essayer d’aller voir un maximum d’équipes.»
Certaines de celles-ci sont autonomes. «C’est le cas notamment de notre plus haute formation qui évolue en P3F. Les joueurs qui ont mis deux ans pour monter sont gérés par Enzo Nittoli. Ils ont pris un tout bon départ en ayant fêté trois succès en quatre matchs. Ce n’est pas une obsession, mais si la possibilité de monter se présentait, ils ne cracheraient pas dessus.»
NICOLAS TOUSSAINT