C’est déjà une année avant d’obtenir son propre matricule à la Ligue, en 2009, que le noyau du club de DTS Liège s’était constitué. «Avec des amis, nous avions envie de nous lancer dans le football en salle», explique le président, Rihad Karic. «Nous n’avions pas vraiment de repères dans le milieu. Nous avons ainsi rejoint un club sur Flémalle pour devenir une des ses équipes réserves. Nous avons appris les bases. Toutefois vu notre catégorie, on s’est aussi rapidement rendu compte que l’on ne pourrait grimper dans la hiérarchie. Nous avons ainsi pris notre indépendance la saison suivante. Ce qui nous permettait aussi de nous rapprocher de Liège pour occuper la salle Don Bosco qui est toujours la nôtre. Nous avons pris l’appellation «DTS» qui n’est rien d’autre qu’un «private joke» entre les fondateurs.»
La machine était lancée, même s’il a fallu quelques années avant de célébrer la montée de P4 en P3 de la province de Liège. «Je dirais qu’elle est survenue un lustre après le démarrage. Le fait d’avoir trouvé un très bon gardien à partir de ce moment ,avec l’arrivée de Nicolas Caelen, nous a fait le plus grand bien. Il est toujours présent. Depuis, nous nous sommes stabilisés en P3. Lors de notre dernière campagne officielle à cet échelon, nous avions pris la huitième place en P3E.»
COPIE PRESQUE PARFAITE POUR LES «B»
Le démarrage de l’exercice suivant semblait un peu plus laborieux. «Nous n’avions récolté que trois unités en six matchs prestés. L’effectif est un peu vieillissant et nous plafonnons au fil des années. Et puis, il faut reconnaître aussi que nous tombons sur de très bons adversaires. La volonté n’est pas de grimper des étages à tout prix. La P3 correspond tout à fait à notre niveau. On n’y fera peut-être plus de vieux os, mais on s’accrochera tant que nous le pourrons.»
Et puis derrière, il y a aussi une seconde formation. «Et cela, depuis quelques années déjà. Les deux noyaux sont plutôt scindés. Les «B» étaient en train de livrer un excellent début de championnat avec un bilan presque parfait de 9 sur 10. Nous nous serions peut-être retrouvés avec deux formations en P3 pour l’exercice prochain. Tout restait à faire quand même. On sait qu’en P4, on peut soudainement tomber contre des joueurs qui n’ont rien à y faire. On y aurait vu un peu plus clair au moment de l’hiver.»
NICOLAS TOUSSAINT