Avec ses quatre équipes, le club de Fraiture FS est bien représenté dans le championnat de la province de Liège. «Nous possédions, lors de cette dernière saison annulée, une P3D reléguée de P2A, deux formations en P4 et une autre en vétérans», explique fièrement le président, Henri Wilderiane. «C’est loin d’être notre record. Nous avons, par le passé, compté jusqu’à huit formations avec notamment deux qui évoluaient dans le championnat féminin.»
Il faut dire que le club a vu pas mal de monde défiler depuis les débuts en 1986. «Je n’étais pas encore présent lorsque le club s’est inscrit. A la base, il rassemblait plusieurs amis du monde agricole de la région de Sprimont et plus particulièrement de la Jeunesse Agricole Paysane (J.A.P). C’est d’ailleurs sous ce nom que tout a commencé. Je ne suis pas de ce milieu, mais j’y avais des connaissances. C’est comme cela que j’ai rejoint le club en 1989 qui a pris finalement la dénomination de Fraiture FS. Au fil des années, il s’est ouvert à tous les milieux.»
Chacun y trouve son compte. «L’ambiance qui règne chez nous demeure très familiale. Ce qui ne nous empêche pas d’être un minimum compétitifs. Notre première équipe était encore en P2A en 2019-2020. Elle n’a malheureusement pu éviter la bascule avec seulement deux succès fêtés en quinze rencontres. Cela n’a pas été un exercice facile avec cette crise sanitaire.»
Lors de ce défunt exercice, c’est l’une des équipes de P4 qui tirait le mieux son épingle du jeu. «Si notre P3 avait recommencé timidement par un bilan d’un succès en cinq matchs, notre P4C n’a pas perdu la moindre plume (NDLR: 6/6). Difficile de dire si tôt dans la saison si elle aurait pu poursuivre longtemps à ce rythme. Les adversaires coriaces allaient peut-être seulement arriver. N’empêche, c’était prometteur.»
TOUJOURS A QUATRE
Si ces deux équipes citées jouent à domicile dans la salle du complexe sportif de Sprimont, la P4D dispute ses rencontres à Angleur. «C’est juste pour une question de facilité au niveau géographique. Cette formation regroupe pas mal de potes d’école venus de Liège.»
Il ne faut pas omettre le 4e noyau, celui des vétérans qui tient à coeur du président. «Forcément puisque c’est avec celui-là que je joue désormais, âgé de 50 ans. Comme le plupart, j’ai d’abord évolué en premières puis en réserves. Forcément, on ne rajeunit pas.» (rires)
On retrouvera ces quatre équipes sur le ligne de départ du prochain championnat. «Elles ont toutes été réinscrites.»
NICOLAS TOUSSAINT