Si l’équipe la plus haute classée du club de Reds Pep Melen ne figure qu’en P3C de la province de Liège, le club met toutefois bien à l’honneur le football en salle. «Tout a démarré il y a environ dix ans lorsque des parents ont rassemblé leurs enfants au sein de DBM Fléron pour constituer une équipe de diablotins», raconte le correspondant qualifié, Thierry Hamiet. «C’était Lionel Lousberg, qui a coaché jusqu’en D1 à Futsal Jette et ancien coach de la sélection des espoirs liégeois, qui supervisait le tout. Il est d’ailleurs toujours président d’honneur de notre club. Nous nous sommes ensuite retrouvés pour débuter l’aventure avec Reds Soumagne, devenu par la suite Reds Pep Melen. «Reds», car nous sommes fans de Liverpool, Melen parce que c’est plus connu sur le plan footballistique. Pep est le diminutif de Giuseppe, notre membre fondateur malheureusement disparu. Une équipe d’adultes a ensuite vu le jour et nous en sommes aujourd’hui à trois formations seniors et des jeunes que nous reconduisons en diablotins, préminimes, minimes et cadets, sans compter nos «babies» qui reçoivent des cours de psychomotricité le dimanche matin.»
C’est forcément en P3 qu’il y a le plus d’ambitions. «Le but est de rejoindre la P2. Nous y étions presque parvenus en terminant troisièmes lors du dernier championnat officiel terminé prématurément en mars 2020. Nous avons une P4 constituée de parents. L’autre P4 regroupe des jeunes qui ont fait leurs classes chez nous et qui sont passés en équipe seniors la saison dernière. A seize ans, ils sont encadrés par des plus anciens et c’est Jonathan Lejeune qui les chapeaute.»
UNE ECOLE DE GARDIENS
Et ce n’est pas tout. Le club compte également une école de gardiens. «Elle a été lancée il doit y avoir cinq ans. C’est un papa qui l’a d’abord prise en charge. Puis, la venue d’Alain Vanderhulst qui a connu le haut niveau à l’U.B. nous a permis de développer cette structure. Une vingtaine de portiers de tous les âges nous accordent ainsi leur confiance.»
Notre interlocuteur qui est aussi arbitre jusqu’en P1 et secrétaire de la Commission des Jeunes de la province est, en tout, cas très investi. «On privilégie la mentalité régionale et on n’hésite pas à intégrer les parents dans notre projet. Et visiblement, vu le succès d’affluence, cela a l’air de plaire.»
NICOLAS TOUSSAINT