Inter Atlas Rebecq aligne deux équipes dans le championnats du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» en P3B et P4C. La mise en route a été diamétralement opposée. Si la P4C a pris la mesure de Kriek Saintes sur le score de 6-4, la P3B n’a pas entamé son match qu’elle devait disputer face au Mini 83 Octa + Bruxelles 2, évoluant pourtant dans la même salle à l’EuroVolleyCenter de Vilvorde. «Je suis rentré la veille du match de vacances», explique le C.Q. rebecquois, responsable de la P3, Soufian Driouch. «J’avais délégué la préparation de ce match à une autre personne, mais il y a visiblement eu un souci. Et comme je devais le lendemain participer au mariage de mon meilleur ami, je n’ai pu rectifier le tir. Il est vrai aussi que nous avions des absents, notamment en raison du Covid. Ce n’est évidemment pas le départ rêvé.»
Le club a pas mal évolué depuis les débuts en 2014. «C’est un ami qui a lancé le projet. J’étais joueur et je suis ensuite parti pour reprendre un matricule de P3. Nous avons ensuite fusionné pour devenir Nerrazzuri Rebecq jusqu’en 2019. Un des responsables était fan de l’Inter au football et moi des Lions d’Atlas. Pour nous contenter tous les deux, on a modifié notre nom en Inter Atlas Rebecq. Lui gère plus la P4 et moi la P3. Eux jouent à Rebecq, alors que nous avons opté, depuis cette saison, pour Vilvorde après avoir notamment été hébergé à Drogenbos.»
GROSSE MOTIVATION EN P4
Tout devrait rentrer dans l’ordre, pour la P3, lors du prochain match programmé ce samedi 18 septembre contre Rebecq United 2. «Cette fois, je serai bien présent. On aimerait viser la montée mais nous allons d’abord voir où nous nous situons. Quant à la P4, les joueurs sont très motivés. Il y a même des affiliés qui devraient bientôt débarquer. A moyen terme, il y a tellement de qualités dans ce groupe que celui-ci pourrait nous dépasser dans la hiérarchie. Nos éléments de P4 ont assurément les atouts pour forcer la P3.»
NICOLAS TOUSSAINT