Il y a eu pas mal de changement au club du Cosmos Tubize entre la dernière saison officielle enregistrée et celle qui s’est rapidement interrompue en octobre 2020. Douzième en 2019-2020, l’équipe fanion n’a pu éviter le bascule de P2A du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale en P3B. Quant à la P5, elle n’a pas été réinscrite. Seule la deuxième formation est repartie au même étage en P4C, après avoir accroché une 7e place en P4B. «Si nous n’avions pu nous maintenir en P2, c’est clairement en raison du Covid», estime le correspondant qualifié, Chakir Abari. «En tant que promus, nous avions, certes, très mal entamé le championnat. Nous nous étions toutefois ressaisis dès l’entame du 2e tour. Alors qu’il nous restait encore huit rencontres face à des adversaires pour la plupart dans nos cordes -dont le dernier que nous devions encore affronter deux fois- le championnat s’est alors arrêté en mars 2020. Sporting Jette et Isula R. La Hulpe étaient derrière. Nous avons malgré tout basculé. L’absence de gardien, au début, a aussi certaine eu une incidence. Et concernant la P5, l’expérience n’a pas été renouvelée. Le noyau était constitué de connaissances qui voulaient se lancer sans avoir à assumer la responsabilité administrative. Cela n’a pas été plus loin.»
Pour l’exercice 2020-2021, les deux équipes rescapées du club militaient respectivement en P3B et P4C. «Nous avions bien digéré la relégation. Nous avions remporté trois de nos quatre matchs disputés. Nous étions repartis avec un noyau quasi identique à 95%. Les quelques départs n’avaient pas été compensés, mais nous tenions toutefois la route. La P4 n’avait, de son côté, fêté qu’à une seule reprise la victoire en quatre rencontres également jouées. Nous n’avions pas encore vraiment tiré d’enseignements vu le peu de fois que nous avions foulé le terrain. Nous comptions juste faire de notre mieux avec des joueurs susceptibles de passer d’une équipe à l’autre selon les circonstances.»
MINI REAL, AVENIR ET ENFIN COSMOS
Si Cosmos Tubize est la dénomination actuelle, celle-ci a évolué en quatorze ans d’existence. «Nous voulions, à la base, permettre une activité à des jeunes de Tubize. On s’est appelé Mini Real Tubize. C’est devenu ensuite Avenir Tubize et enfin, après une autre appellation, celle que l’on connaît aujourd’hui. Cosmos devrait être la dernière.» (rires)
On attend désormais de bonnes nouvelles. «On compte se réinscrire même si on aspire toujours à recevoir des aides financières concernant les licences. Nous faisons partie de ces petits clubs pour qui un euro est un euro. On espère donc un geste.»
NICOLAS TOUSSAINT