Le club de Flod’Ja Orval aligne trois équipes seniors. C’est une de plus que lors du précédent exercice. La particularité, c’est que cette triplette évolue entièrement au même niveau en P3 luxembourgeoise et forcément dans trois séries différentes. «Nous avons toujours notre équipe A qui n’a pu éviter, la saison dernière, la relégation de P2B», explique le C.Q. d’Orval, Loïc Pierrard. «Notre seconde formation était déjà en P3 et nous en avons créé une troisième constituée de jeunes de 16 ou 17 ans provenant de Chiny, Florenville et les alentours. Ils sont gérés par un plus ancien, Thomas Depienne.»
Chacune connaît un début de championnat différent. «L’équipe A (photo), en P3B, a débuté par un 2 sur 6 mais elle compte une nouvelle recrue qui n’a pu encore s’exprimer, Elvis Wilmet (22 ans). L’équipe B attend toujours ses premiers points en P3C avec un bilan de 0 sur 8. Enfin, nos jeunes prometteurs ont par contre remporté leurs deux matchs. Franchement, le niveau est assez impressionnant. Ils sont clairement l’avenir du club.»
AUSSI DES DAMES ET DES DIABLOTINS
Flod’Ja Orval est un spécialiste de la coupe provinciale. Avec trois victoires en quatre finales disputées entre 2013 et 2017, c’est le recordman de trophées soulevés. On se souvient aussi qu’en 2017, le club présidé par Gérald Thiry avait créé l’exploit en sortant la N2 de Futsal Bruxelles au 2e tour de la Coupe de Belgique à l’A.B.F.S. L’équipe A militait alors en P1. Trois ans plus tard, elle se retrouve au plus bas de l’échelle. Son C.Q. nous donne l’explication. «Le secrétariat provincial nous avait même sondés lors d’une fin de saison pour rejoindre la D3. Nous avions sagement refusé. Mais on ne rajeunit pas et certains éléments ont tout doucement franchi le cap de la trentaine. La vie de famille, les enfants,… tout cela était évidemment devenu plus important qu’un match de football en salle. Les joueurs ont décidé d’arrêter. On aurait pu poursuivre à cet étage en lançant nos jeunes. C’était leur offrir un cadeau empoissonné vu leur manque total d’expérience pour rivaliser avec les briscards de ce niveau. C’est la raison pour laquelle, on a décidé de repartir en P3.» Et visiblement, tout le monde s’y retrouve. «Chaque équipe est dissociée mais il est évident que si l’une d’elles a un souci d’effectif, on s’entraide. Notre club ne se résume pas à ces trois équipes. Nous en avons une féminine (NDLR: directement qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe de Belgique 2020-2021) gérée par Logan Lozinski, ainsi que des diablotins. Il n’y a pas d’élitisme chez nous. C’est certainement ce qui rend notre club sympathique.»
NICOLAS TOUSSAINT