C’est une saison un peu spéciale pour le Spartak Vonêche. En raison de la pandémie et de l’annulation du championnat, l’équipe fanion n’avait pu lors du défunt exercice vivre sa toute première expérience en P2. Même chose pour sa nouvelle P4 qui avait dû se contenter de trois petites rencontres. Du coup, les deux formations sont en train de terminer leur première campagne complète et officielle à leur échelon respectif. «Nous partions avec des ambitions mesurées avec notre P2», déclare le président de Vonêche Michaël Degembes. «On ne connaissait pas vraiment le niveau. Dès lors, la priorité était d’assurer le maintien. Puis, on a pris connaissance du forfait général de Petite-Chapelle. Avec seulement douze équipes restantes, nous n’avions donc plus rien à craindre.»
Sans pression donc, le Spartak Vonêche occupe la sixième position en série B. «Je pense que nous sommes à notre place, même si nous sommes moins performants dans notre salle de Gedinne que d’habitude, alors que ses grandes dimensions devraient plutôt être un atout. A l’inverse, nous sommes capables de sortir de bonnes prestations à l’extérieur. Ce fut le cas lors de notre dernier déplacement à la Jeunesse Mosane Anhée. Nous nous sommes imposés 6-12 en prenant ce match au sérieux et en nous montrant réalistes. Au premier tour, nous avions aussi réussi à égaliser à la dernière minute (4-4) au MFC Walcourt/Strée qui pointe en seconde position et cela, alors que nous n’avions pas de réserviste.»
ARBITRE DU TITRE?
La P4 qui évolue en série D est un cran en retrait. «Elle reste sur une sévère défaite de 20-1 à Baty Boys Havelange C, mais elle remporte aussi des points face à des adversaires plus abordables. Elle est composée de jeunes du village qui veulent juste prendre du plaisir.»
Quant à la P2, elle enchaînera le 8 avril par la visite du leader de la RUS Dinant. «Il est possible que ce soit le match du titre pour nos adversaires. Si c’est le cas, nous jouerons notre rôle d’arbitre car nous espérons terminer dans le top 5. Pour la saison prochaine, nous devrions repartir avec notre vingtaine de joueurs pour nos deux noyaux, avec peut-être deux éléments à recruter par équipe.»
NICOLAS TOUSSAINT