Bertrix City a misé sur la stabilité au sein de son équipe première laquelle, cette saison, milite en P2B de la province de Luxembourg. Cela a moins été le cas avec sa formation «B», active en P3A. «Nous sommes repartis sur les mêmes bases et avec un noyau quasi identique à celui de la saison précédente en ce qui concerne notre P2», explique le correspondant qualifié Valentino Istace. «Cela a été différent avec le noyau de P3 qui a connu quelques départs. Pour combler le manque, nos critères au niveau du recrutement ont été la jeunesse et la disponibilité. On retrouve ainsi pas mal de jeunes de 15 ou 16 ans parfaitement impliqués dans notre projet.»
La P2 occupe une belle quatrième place grâce à une série de six rencontre sans défaite (10 sur 12), dont la dernière remonte à la mi-janvier contre FC Messancy (3-7). «Nous sommes tombés sur une très forte équipe qui est bien partie pour remporter le titre. Depuis, les bons résultats se sont enchaînés. On a toutefois cru que notre spirale positive allait prendre fin lors de notre dernier match. Nous étions menés 1-5 contre MF FL Marche et nous sommes parvenus à renverser complètement la vapeur en nous imposant finalement 9-7. Nous alignions, pour l’occasion, deux joueurs de 15 ans qui font habituellement partie du noyau B. Il y avait Mathéo Roset et Kylian Jacques. Ce dernier s’est affilié en octobre juste après son anniversaire. Ce sont deux promesses parmi d’autres que l’on intègre progressivement. On va tenter de poursuivre sur notre lancée ce vendredi 1er avril contre LBA Houffalize qui pointe juste derrière nous, afin de conforter notre position. Nous aurions les qualités pour envisager encore un meilleur classement. Le souci c’est que le noyau est parfois un peu court surtout lorsqu’il s’agit d’effectuer des déplacements. Quant à la P3, les jeunes sont avant tout là pour apprendre dans un série où le top 4 est vraiment au-dessus du lot.»
APPEL AUX FILLES
Notre interlocuteur envisage aussi l’avenir. «On espère, dans les années à venir tout en se donnant le temps, de rejoindre la P1 et de nous y stabiliser. On souhaite aussi conserver notre équipe féminine. Pour cela, il faudra absolument tenter de recruter. Car certaines de nos filles actuelles vont filer vers d’autres horizons et le football en salle ne sera plus leur priorité. On en profite donc pour lancer un appel.»
NICOLAS TOUSSAINT