Koekelberg UTD est parvenu à hisser ses deux équipes seniors en P2 du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». «C’est d’abord l’équipe lancée en 2015 par Hassan Maghfour qui est parvenue à réaliser d’une traite le chemin menant de la P5 à la P2», explique le correspondant qualifié du club, Youness El Bodmoussi. «Un an après, une deuxième formation était créée et gérée par mes soins. Nous avons fait le chemin identique pour nous rejoindre dans l’antichambre.»
Et les deux équipes ont respectivement fini 3e et 4e de leur série respective en P2B et P2C en 2019-2020. «La P2B était toujours en lutte pour le premier accessit au moment de l’arrêt de la compétition en mars 2020. La montée parmi l’élite n’est pas passée très loin. Quant à la P2C, elle a démarré très difficilement. Nous avons alors décidé de sacrifier notre 3e équipe qui menait largement la danse en P5F en déclarant forfait général pour permettre à ses jeunes éléments prometteurs de l’aider à remonter la pente. Ce qui fut un total succès.»
Lors de cette dernière saison avortée, les deux formations se comportaient toujours bien. «Mon équipe avait réalisé un 4 sur 6 et la «B», désormais confiée à Ilias El Alami, affichait un 4 sur 8. De notre côté, la priorité était surtout de faire progresser nos jeunes âgés entre 17 à 19 ans pour éventuellement les préparer à faire le bond en P1.»
UN PROJET EN NATIONALE?
Il y avait aussi un défi à relever en Coupe de Belgique de l’A.B.F.S. «Nous sommes les détenteurs de la dernière édition de la coupe provinciale. Qualifiés dès lors pour prendre part à la coupe nationale, nous avons été privés de dessert. Nous devions en découdre avec R79 Etterbeek (N3A-A.B.F.S) lors du premier tour de l’épreuve en octobre 2020. Malheureusement, le Covid a totalement ravagé le noyau. Dix éléments avaient été testé positifs. Du coup, le match avait été postposé et ensuite annulé comme la compétition en elle-même.»
On tente, malgré la crise sanitaire qui se prolonge, de se projeter dans le futur. «J’avoue que nous avons plusieurs contacts avec des équipes de D2 ou D3 qui nous proposent de nous associer visiblement impressionnés par la qualité de nos effectifs. Mais quoi qu’il arrive, on devrait conserver nos deux formations de P2. Nous pourrions aussi envisager la relance d’équipes de jeunes. Nous n’en avions plus, car l’encadrement et le niveau n’étaient pas à la hauteur de nos espérances. On fonctionnait juste donc avec notre académie et notre centaine de jeunes qui s’entraînaient deux fois par semaine. Et finalement comme les compétitions ont été annulées, ils n’ont pas perdu plus que les autres, que du contraire.»
NICOLAS TOUSSAINT