C’est en P2A du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» que l’on retrouve la formation fanion de Futsal Wavre. Une division qui a toujours été la sienne. Son correspondant qualifié nous en explique la raison. «Je suis investi dans le milieu depuis pas mal d’années et l’opportunité de reprendre la gestion du matricule 5356 s’est présentée», explique Omar Matin. «La dénomination était Real Saint-Ghislain et nous l’avons transformée pour celle que l’on connaît aujourd’hui. Les anciens dirigeants venaient d’accéder à la P2 et nous en avons donc profité pour débuter directement dans l’antichambre.»
Les Wavriens ont ainsi disputé quatre championnats à ce niveau. «On a livré, la première saison, une lutte avec quatre ou cinq équipes pour le maintien et on s’en est sorti. Nous avons commencé la campagne 2018-2019 de bien mauvaise façon. Nous avons relevé la tête au second tour, mais nous occupions la seconde colonne du classement au moment du verdict final.»
Lors de la dernière campagne officielle enregistrée et bouclée en mars 2020, l’équipe pointait à la 9e place au coefficient. «Cela a été très particulier comme exercice. Nous avons régulièrement du faire face à des blessures. Le rythme de notre calendrier était parfois fou. On pouvait rester un moment sans jouer et puis soudainement disputer trois rencontres, avec un match de coupe compris, en l’espace de sept jours. Pour ne rien arranger, nous avons perdu notre meilleur buteur, Bangali Soumah qui a dû se faire opérer pour un arrachement osseux. Ce qui nous a considérablement handicapés.»
DES CADRES VONT ARRÊTER
Pour cette défunte saison, les ambitions avaient été revues à la hausse. «Avec des gens plus sérieux, nous avions pris un très bon départ avec deux succès et un partage. Même si Tropoja Lasne semblait également très fort comme en témoignait son 10 sur 10 après cinq matchs, nous visions au moins une place d’honneur et la montée en P1.»
Ce qui, pour notre interlocuteur, sera plus compliqué lors du championnat à venir. «Nous avons plusieurs éléments plus anciens qui vont arrêter. La crise sanitaire n’y est pas étrangère. Ils estiment avoir perdu une part de leur niveau en restant aussi longtemps sans jouer. Il faudra donc envisager l’un ou l’autre renfort. On pourra toutefois compter sur les jeunes de notre deuxième équipe qui débutait, en 2020-2021, en P5A. Il y a du talent et d’ailleurs, certains ont déjà pu s’exprimer en P2.»
NICOLAS TOUSSAINT