Évoluant à domicile à Uccle, l’équipe d’Himaya Ixelles 2 joue en P2A du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». Ce qui signifie qu’elle est, en principe, la 2e formation du club dans la hiérarchie des divisions. Mais on ne retrouve ni Himaya Ixelles 1 en P1, ni même dans une autre série de P2. L’équipe munie du chiffre 1 évolue en… P4G, deux étages plus bas. «En fait, notre 2e équipe a fini par dépasser la division dans laquelle évoluait la formation 1 et depuis, on n’a pas interverti les chiffres», explique le président et joueur de la P2, Nathanaël Sanne. «Je pense qu’il faudra obligatoirement le faire si l’on venait à accéder à la P1.»
Rejoindre l’élite, le club a été en mesure d’y parvenir la saison dernière. «Nous sommes restés invaincus lors des douze premiers matchs pour occuper longtemps la tête. Puis, le blocus est arrivé. Nous sommes tous pour la plupart étudiants. On a mis le football en salle un peu entre parenthèses. Forcément, l’équipe a dû continuer de lutter sans quelques armes importantes. Nous sommes ainsi rentrés dans le rang pour terminer finalement à la 6e place.»
L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE…
Himaya Ixelles 2 semblait reparti, en ce début de nouvel exercice, sur les mêmes bases que la saison précédente avec un 4 sur 4 d’entrée face à AC Mellery et FCN Bruxelles. Toutefois, ce sont deux défaites qui se sont ajoutées. «On s’est incliné à Colombus Wemmel 2 qui avait fait redescendre, vu son gros noyau, quelques joueurs de sa N2A à l’A.B.F.S. On a sorti un gros match, mais la logique a quand même été respectée (3-2). Contre Old School Louvain-la-Neuve, par contre, nous avons clairement galvaudé. On menait 2-0, avant de nous faire rejoindre et dépasser: 2-4. C’est une équipe qui n’est pas facile à jouer. Elle défend très bas et mise sur l’expérience de ses joueurs pour faire la différence tactiquement.»
Il faudra se ressaisir à la reprise. «Vu ce 4 sur 8, c’est un peu comme si nous avions déjà brûlé deux jokers. On aimerait cette fois goûter à la P1, mais on ne se mettra aucune pression pour y parvenir.»
L’autre équipe évolue donc en P4G et a pris, quant à elle, un meilleur départ. «Elle a remporté quatre de ses cinq matchs. Même s’il joue beaucoup moins, c’est mon frère qui la gère. C’est d’ailleurs lui qui a déniché notre appellation. Himaya veut dire «empire» en swahili. Il trouvait certainement cela original. (rires) Les deux équipes forment avant tout une bande de potes qui jouent notamment au foot à Watermael-Boitsfort. Ce que nous souhaitons, avant tout, c’est de reprendre le chemin des terrains.»
NICOLAS TOUSSAINT