La Belle Angèle (LBA) Houffalize alignait ses deux équipes dans la même division. Celle de la P2 de la province de Luxembourg. Elles ont connu divers sorts, mais on les retrouvera toujours à cet échelon en 2020-2021. «Elles ont vécu chacune quasi le scénario inverse de la campagne précédente de l’autre», déclare le correspondant qualifié du club, Patrick Lejeune. «Notre équipe A qui évoluait en P2B a fait moins bien que la saison passée, lors de laquelle elle avait terminé dans le top 5. Cette fois, le début de championnat a été compliqué. Elle a dû faire face à des blessures et elle a, dès lors, un peu ramé. Je pense même qu’elle a ainsi débuté par un bilan de 0 sur 12. Nous n’avons toutefois jamais paniqué et elle a fini par se classer en ordre utile au onzième rang, mais néanmoins avec six unités d’avance sur les deux relégués pour éviter la bascule.»
L’équipe B a, quant à elle, traversé une saison tranquille dans le ventre mou du classement de la P2A. «Elle s’est positionnée huitième dans le ventre mou. C’est bien mieux que lors de l’exercice précédent, puisqu’elle avait dû attendre l’avant-dernier match pour se mettre à l’abri.»
LES «A» ENVISAGENT DE RECOMMENCER
L’air de rien, cela fait déjà un sacré bail que le club est actif dans la province et même au-delà. «Nous faisons partie des cinq clubs les plus anciens de la province. Toutefois il y a quelques années, pour connaître le niveau de la Nationale 3 de l’A.B.F.S., nous avions repris la gestion de l’Inter Orsinfaing qui militait à cet échelon. Nous avions connu trois campagnes à cet étage, mais faute d’assiduité des joueurs, nous avions dû arrêter pour repartir en P3. Au total, cela fait plus de 35 ans d’existence.»
Et l’histoire n’est pas prêt de s’arrêter. Les deux équipes se préparent au championnat à venir. «L’équipe A est composée de quelques gars qui avoisinent la trentaine et elle compte peut-être rajeunir les cadres. Les joueurs se demandent même s’il ne serait pas préférable d’envisager, à court terme, repartir en P3. C’est différent au sein de la formation B. Il y a une majorité de jeunes d’une vingtaine d’années et même moins. Ils sont motivés et forcément ils continueront de s’adonner pour encore progresser dans la hiérarchie.»
NICOLAS TOUSSAINT