Deux clubs de Jette disputent le championnat de l’A.B.F.S.: FSE Jette Crew, promu depuis cette saison en N3A, alors que Chamal Jette, le porte-drapeau, a rejoint la N2B avec une entame de de championnat très honorable, nanti d’un 6 sur 10. Néanmoins, pas moins de huit autres clubs évoluent quant à eux en séries provinciales du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. Parmi ceux-ci, on retrouve celui de DBZ Jette. «Notre cercle est récent puisque nous l’avons créé en 2018», explique le C.Q. Karim El Idrissi. «Nous nous sommes rassemblés entre amis. Les heures de salle n’étant pas faciles à trouver à la salle omnisports locale, on s’est expatrié à celle de Haren. On a choisi la dénomination de DBZ, les initiales de Dragon Ball Z, un manga qui a rencontré un gros succès dans les années nonante. D’emblée, nous sommes parvenus à grimper de P5 en P4 et cela sans utiliser de pouvoir.» (rires) Mais à l’étage supérieur, le défunt championnat a été très compliqué. «Je pense sincèrement que nous avions le niveau. Le problème, c’est que nous nous sommes retrouvés avec beaucoup de blessés. J’ai moi-même été touché aux ligaments croisés, pendant qu’un équipier s’est occasionné une blessure au tendon d’Achille. Nous avons dès lors ramé lors de certains matchs pour avoir suffisamment d’éléments, afin d’entamer une partie. On a ainsi débuté parfois à quatre pour même terminer à trois.»
Forcément, les moments de réjouissances ont été peu nombreux. «En dix-huit matchs disputés, nous n’en avons remporté que cinq. Nous n’avons pu échapper à la dernière place synonyme de relégation.»
JUSTE REJOUER
C’est donc un retour à la case départ qui s’est opéré. «On a fait un peu le tri pour se retrouver avec des joueurs sur lesquels on était certain de compter.» Et les premiers résultats ont suivi. «On a remporté nos deux premiers matchs. Cela a fait un bien fou. On a ensuite enchaîné par deux revers simplement parce nous sommes tombés sur des formations un peu plus fortes. Nous ne cherchons pas à être champions, mais on aimerait quand même remonter en P4. Déjà rien que pour retrouver un arbitrage un peu plus strict. En P5, j’ai l’impression que les hommes en noir laissent parfois aller trop le jeu. Ce n’est gai pour personne. On espère quand même que l’on rejouera très vite. Car la priorité, à notre niveau, cela reste quand même l’amusement plutôt que la performance pure et dure.»
NICOLAS TOUSSAINT