Le club de Socrates Club Bruxelles est issu d’un beau projet développé par trois amis. «Avec Ayoub Matchikh, le C.Q., Oussama Benchaali, le président, et moi-même nous faisons partie d’une association qui se nomme «Les Ambassadeurs d’Expression Citoyenne» qui existe depuis 2017», explique Hicham Assakali. «Cette A.S.B.L. située dans la Capitale aux «Arts-Loi» plus précisément permet aux jeunes qui le désirent de s’inviter dans des projets très concrets notamment par la prise de la parole. On lutte aussi notamment contre le décrochage scolaire. Le football en salle est l’une de nos filières développées. Outre le dépassement de soi comme dans tout sport, sa pratique permet aux jeunes de se canaliser face à des adversaires. Nous avons choisi l’ancien joueur international brésilien des années 80, Socrates qui représente bien nos valeurs.»
Le jeune club qui dispute son premier championnat en P5G du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» doit se débrouiller avec de petits moyens. «Si on a pu lancer l’équipe, c’est grâce à l’apport financier de l’association. Mais il est loin d’être énorme. Nous n’avons d’ailleurs pu nous offrir un second jeu de maillot. Nous nous sommes ainsi retrouvés pour un match à domicile à Berchem-Sainte-Agathe avec les mêmes vareuses que nos adversaires. Ils ont été compréhensifs et ont accepté de changer les leurs. On prie pour que nos autres adversaires, si ce scenario venait à se reproduire, soient autant sympathiques.»
ABANDONNER LES REFLEXES
Sportivement, les Bruxellois ont pour l’instant la moyenne avec un 6 sur 12. «On reste sur un succès contre Amicale Bruxelles. Nous avons aussi affronté trois grosses équipes de la série mais nous n’avons jamais été ridicules. Ce qu’il nous manque encore actuellement, c’est un peu plus de maturité. Il faut encore que certains joueurs habitués du football abandonnent leur réflexe de cette discipline lorsqu’ils entre dans une salle. Mais nous sommes confiants pour la suite et il y aura aussi les matchs retour. On ne désespère donc pas de monter en P3 malgré notre manque d’expérience.»
NICOLAS TOUSSAINT