Le club des Vagabonds Bruxelles a eu l’occasion de disputer trois championnats depuis sa création en 2018. Pourtant, ils n’en ont pu terminer qu’un seul dans le «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». «Lorsque nous avons disputé notre première campagne en 2018-2019 en P5, cela a été très compliqué», avoue le correspondant qualifié bruxellois, Nicolas Duysan. «Nous n’avions pu éviter un troisième forfait qui avait engendré celui général. Nous avons été un peu plus assidus la saison dernière. Nous avons été cette fois jusqu’au bout tout en n’évitant pas la dernière place de la série E avec quatre petits points récoltés en dix-neuf rencontres disputées. Et pour cette défunte saison, nous n’avons pu achever notre parcours, mais c’était évidemment indépendant de notre volonté vu cette satané crise qui perdure.»
Et c’est peut-être dommage, car l’équipe avait directement célébré la victoire lors de son entrée en matière face à Ikasban U. Bruxelles B sur le score de 9-3. «Malheureusement, notre récolte s’est arrêtée à ces deux points. Nous avons ensuite perdu nos trois autres rencontres avant l’annulation de la compétition. Malgré tout, on sentait les progrès. Les écarts de nos revers étaient respectables et n’avaient plus rien à voir avec les défaites sur des scores, par exemple, de 18-0 enregistrés lors de notre première saison. Les petits ponts à notre gardien de but, c’était fini aussi.» (rires)
DE «TOP» TROISIÈMES MI-TEMPS
Il était quatre, à la base, à avoir eu l’idée de créer le club. «Nous sommes quatre amis à nous lancer: James Ellison, Victor-Kiefer Gérard, Alexis De Wageneer et moi-même. On s’est connu sur Boitsfort, même si Victor-Kiefer vit, par exemple, à Waterloo et moi à Uccle. Ce choix d’appelation «Vagabonds» est assez originale. A l’époque, Alexis voulait lancer une marque de vêtements portant ce nom. Il est arrivé un jour avec des tee-shirts et pulls qui arboraient cette dénomination. Cela est resté pour le nom du club.»
Même si une victoire restera toujours plus agréable qu’une défaite, on n’est pas les yeux rivés continuellement sur le classement. «Chez nous, il n’y a peut-être que 30% des affiliés qui avaient déjà joué au football avant de nous rejoindre. Ce que nous apprécions surtout, c’est de nous retrouver en famille pour nous dépenser et aussi partager de bonnes troisièmes mi-temps qui sont toujours de qualité.»
NICOLAS TOUSSAINT