C’est via une place d’honneur que la formation de Berchem Best était parvenue au terme de la campagne 2021-2022 à quitter la P1 du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» pour faire ses grands débuts en N3A de l’A.B.F.S. Elle s’en était remarquablement tirée en finissant à la 7e place. Pourtant, on ne retrouve plus trace de cette formation à cet échelon. Du moins sous cette appellation. En effet, le matricule 5798 porte désormais la dénomination de Makasi Bruxellex et occupe la 7a place en N3B. Explications. «Lors de notre promotion en D3, nous avions réussi à dénicher de bons sponsors pour financer le championnat», explique le correspondant qualifié de l’époque Khalid El Afia. «Mais en cours de route, ils nous ont lâchés nous laissant en mauvaise posture financièrement. On a quand même tenu à poursuivre la saison jusqu’au bout en évitant le forfait général.»
Pas possible toutefois de rempiler à cet échelon. «Le nouveau responsable du Makasi Bruxelles a eu connaissance de notre arrêt en D3. Il a repris la gestion du matricule. Nous n’avions donc plus le choix: pour continuer à pratiquer la discipline, on a dû repartir au plus bas des échelons.»
LEADER MAIS AVEC… QUATRE MATCHS DE PLUS
Et c’est ainsi qu’est né Berchem Best… Futsal doté du matricule 7617. «Nous voilà en P5F avec un ou deux joueurs de la Nationale, auxquels sont venus s’ajouter des jeunes de Berchem. Forcément, c’est un immense changement surtout au niveau du rythme. Nous avons toujours notre équipe de vétérans qui a aussi été contrainte de repartir en V3, alors qu’elle avait été demi-finaliste de la coupe provinciale en V1 la saison dernière et vice-championne. Pour la P5, Imad Laabadel (photo) s’en occupe toujours comme c’était le cas en D3. Nous sommes en tête mais avec… quatre matchs de plus sur Droopy Boys Anderlecht auteur d’un 24 sur 24. On espère quand même finir sur le podium pour grimper directement en P4 et pouvoir ensuite viser la P3 comme nous l’avions fait avec… Berchem Best. On garde toujours des contacts avec Makasi que nous comptons au moins aller voir une fois cette saison.»
NICOLAS TOUSSAINT