Le parcours sans la moindre faute: c’est ce qu’a réalisé le formation du FC Ottoman Bruxelles dont c’était la toute première saison au sein du championnat du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. En vingt matchs disputés, les Bruxellois n’ont laissé la moindre plume à leurs adversaires signant un remarquable bilan de 40 sur 40. «A part le C.Q., Seran Yilmaz provenant du FC Furia Bruxelles et moi-même ayant milité à l’Olympique Vilvorde et encore précédemment à l’AS Schaerbeek, tous les autres étaient davantage adeptes du «Fit five»», explique le président Riza Göktas. «Nous sommes amis depuis longtemps et vu une majorité de joueurs d’origine turque représentée, nous avons choisi la dénomination Ottoman pour rejoindre la Ligue. Habitant Steenokkerzeel, nous avons opté pour cette salle.»
La suite, on la connaît: une multitude de victoires. «On souhaitait jouer les premiers rôles, mais on ne s’attendait quand même pas à tout rafler. Le titre est tombé le soir de notre avant-dernier match face à Bouarfa Bruxelles, début mai, notre seul rival. Cela a été l’un des matchs les plus compliqués, comme à l’aller d’ailleurs. Nous nous sommes finalement imposés 5-6. Nous n’avions certainement pas l’équipe la plus technique. Par contre au niveau de l’efficacité, on ne pouvait nous reprocher grand-chose. Vu les victoires qui s’enchaînaient, on s’est mis à rêver du titre en restant invaincu. Ce qui s’est réalisé. On a ensuite visé les 200 buts inscrits. Nous sommes parvenus à les atteindre avant de retomber dans les chiffres en raisons de forfaits généraux. Au final, nous avons été arrêtés à… 199.»
RETROUVAILLES?
Seule une défaite a quand même été enregistrée en coupe provinciale. «On a été défait 9-4 par Stad Anderlecht. Un soir où notre C.Q. s’est notamment blessé. Nous n’étions pas au complet et notre 2e gardien avait dû jouer dans le jeu.»
Doit-on s’attendre à un même parcours en P4? «J’ai encore des contacts avec mes anciens clubs, Vilvorde et l’AS Schaerbeek. Peut-être se recroiserons-nous un jour si on parvient à poursuivre sur notre lancée.»
NICOLAS TOUSSAINT