Belle performance pour le club d’Akarova Dries Ixelles qui est parvenu à décrocher le titre de la P5E du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» avec sa seconde formation. «Et cela alors que les jeunes qui la composent disputaient leur première campagne dans un championnat officiel, plus habitués auparavant à s’exprimer dans des parcs», explique le correspondant qualifié Younes Sakhir. «Ce sont avant tout des passionnés de foot. On pensait, au départ, qu’ils ne prendraient peut-être pas sur un ton sérieux ce nouveau défi. Ce fut l’inverse. Ils ont assumé tout au long de la saison.»
Le titre est tombé le 23 avril après un succès 4-11 à Scabal Bruxelles. «Ils n’ont connu que trois fois la défaite et paradoxalement, ce fut chaque fois lorsque des éléments de notre P4 étaient venus les renforcer. Cela manquait d’automatismes car ils ont vraiment l’habitude de jouer et de s’entendre ensemble.»
LES DEUX EQUIPES EN P4
Plusieurs joueurs sont parvenus à tirer leur épingle du jeu. «Deux me viennent directement en tête. Il y a d’abord Hussein Melloul. Il n’est pas très grand, mais il est doté d’une technique incroyable. Il a même joué en D4 en Grèce au football. Ensuite, Moatez Gnaoua a aussi livré une excellente campagne. Ils ont même été parfois prêter main forte à notre P4. Il est pratiquement impossible de leur prendre le ballon. Il mérite assurément plus de visibilité car ils pourraient très bien se débrouiller en Nationales. Je n’oublie pas non plus notre capitaine, Amir Maloku précieux dans la gestion. Au départ, nous voulions leur imposer un coach. Mais cela n’a pas fonctionné. Ils se gèrent parfaitement eux-mêmes.»
Les deux équipes seniors du club seront donc regroupées en P4 dans des séries différentes. «Et objectivement, notre seconde formation est plus forte que la première. Pourtant, celle-ci avait plutôt bien entamé la saison en étant quasi imbattable au premier tour. Puis un coach est arrivé et même chose que pour l’équipe 2, cela n’a plus marché et nous sommes rentrés dans le rang. Visiblement, on aime se débrouiller par soi-même chez nous.»
NICOLAS TOUSSAINT