C’est de justesse que le club de Golden Woluwe-Saint-Pierre a pu entamer la derrière campagne qui était sa toute première à la Ligue. «A quelques jours près, nous aurions dû rester sur le carreau», déclare le correspondant qualifié du club, Simon Londot. «Notre affiliation a été actée le 30 juin 2020, soit à environ deux mois de l’entame de la compétition. C’est vrai que nous nous y sommes pris tard pour passer à l’acte. Tout est parti d’une discussion entre potes. Nous avions joué au football par le passé et nous voulions exercer à nouveau une activité ensemble après en avoir été quitte avec nos études. On a constitué le noyau notamment via les réseaux sociaux. Il fallait un nom. N’étant pas très original, j’ai demandé à ce que l’on m’aide. C’est «Golden» qui a récolté le plus de suffrages. Nous étions déjà très contents de pouvoir entamer le championnat.»
La rencontre initiale s’est soldée, en P5D du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale, par un revers. Toutefois dès le match suivant, l’équipe célébrait son premier succès contre Pétanque Bruxelles et, qui plus est, tout en gardant le zéro derrière: 4-0. «C’était une petite fierté pour tout le monde et aussi particulièrement pour moi, puisque je suis gardien de but de l’équipe. Ne pas prendre de goal en salle n’est pas si courant. Au total, nous avons eu l’occasion de fouler six fois le terrain. Nous comptions deux succès pour quatre défaites. Nous pensions que ce serait un peu plus facile. Nous nous sommes rendus compte rapidement que nous avions encore besoin d’ajustements. Même en P5, il faut un minimum de tactique et nous péchions parfois dans ce registre. Techniquement aussi, nous devions progresser tout en trouvant une certaine cohérence. Bref, nous étions clairement encore en phase d’apprentissage.»
RETENTER L’EXPÉRIENCE
La question est de savoir désormais s’il y aura bien une suite. «Lancer un club et se mettre en route en pleine crise sanitaire a été loin d’être un cadeau. Les protocoles à respecter en ont refroidi plus d’un. Après un tour de table toutefois, une majorité serait pour la poursuite. Si c’est le cas, il faudra d’abord faire un tri. Car nous n’avons pas encore vu certains affiliés. Nous devrions donc retenter l’expérience car pour les plus assidus, cela commence réellement à manquer.»
NICOLAS TOUSSAINT