On les surnomme «Les Machines» et c’est ainsi depuis la première saison à la Ligue en 2017-2018 du club de Maquinas Bruxelles qui a directement fêté le titre en P5 du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. «On a pris cette dénomination (NDLR: Maquinas qui se traduit par Machines) sans prétention mais toujours est-il que nous avions assumé ce qualificatif en parvenant à être promus en P4 dès notre première campagne», déclare le correspondant qualifié bruxellois, Alexandre Vaz Pinto Queiroz. «Il est vrai que nous avions une belle équipe. C’est un ami d’enfance, Filipe Rebelo Da Silva et moi-même qui avons fait naître ce projet. Nous avions joué tous les deux dans un club différent et nous souhaitions nous retrouver ensemble au sein de d’une structure commune. Nos connaissances respectives sont venues s’ajouter pour constituer l’effectif. Nous sommes quasi tous d’origine portugaise. Seuls du noyau actuel Amine Montois, Elie Popp et Lahcen Boulal ne le sont pas.»
Le second championnat en P4 a, par contre, été moins fleurissant. «Nous étions partis dans le but d’abord de nous maintenir, mais il y a eu soudainement une baisse de motivation. Le forfait général n’a pu être évité et nous sommes donc repartis à l’étage le plus bas.»
TROIS MATCHS EN DEUX MOIS
Depuis, une nouvelle mouture s’est mise en place. L’équipe joue désormais à Rhode-Saint-Genèse, après avoir débuté à Haren et transité par Woluwe. «Il y a eu pas mal de changements au sein de l’effectif. On s’est classé dans le ventre mou du championnat qui s’est stoppé en mars 2020. La saison dernière, nous n’avons pu jouer que trois matchs. Enfin lors de cette campagne actuelle, nous avançons à la moyenne d’un point par match. On s’attendait à un peu mieux et en même temps après un si long arrêt en raison de la crise, on sent que les jambes sont parfois encore lourdes.»
Pas facile non plus de devoir s’adapter aux les longues coupures. «On a disputé notre dernier match le 9 novembre et le prochain n’est fixé qu’au 14 décembre. Deux jours plus tard on jouera en coupe et ce sera de nouveau tout jusqu’au 7 janvier.»
Notre interlocuteur espère quand même occuper avec son équipe une place un peu plus élevée que la huitième actuelle. «On misera pour cela sur notre cohésion de groupe.»
NICOLAS TOUSSAINT