Lors de la campagne 2018-2019, le club de Sunset Tubize alignait deux équipes seniors en P4 et P5 du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. Un an plus tard, si la P5 avait bien été reconduite, ce n’était plus le cas de la P4. Par contre, une formation de vétérans avait vu le jour. «Comme le noyau de la P4 commençait à prendre de l’âge avec pas mal de joueurs de plus de 35 ans et même quarantenaires, nous l’avons inscrite en catégorie «vétérans».», explique le président de Tubize, Samuel Walravens. «Ce qui nous permettait de nous retrouver avec davantage de joueurs de notre génération. Personnellement, je n’ai toutefois pu participer à cette première saison. Je n’avais encore que 34 ans. Et pour cette campagne avortée, vu le peu de matchs disputés, je n’ai pas encore eu l’occasion de m’exprimer.»
Cette équipe se débrouillait plutôt pas mal, bien partie pour confirmer le top 5 de la campagne précédente avec trois succès, un nul et une défaite concédée sur double forfait également infligé aux adversaires de Woluwé Clinic Saint-Luc. «C’est vous qui me mettez au courant de notre parcours, car j’avoue que je n’étais pas trop dans le coup. De toute manière à ce niveau, ce ne sont pas les résultats qui importent le plus. On rentre dans notre quinzième année d’existence. Et si nous en sommes là, c’est parce que Damien Vancutsem, notre correspondant qualifié, s’est lancé en 2006. Quant au choix de la dénomination, Sunset, il s’agissait d’une taverne dans laquelle nous avions l’habitude de nous réunir entre potes de Tubize.»
TOTAL QUINTUPLE
En catégorie seniors, il reste donc une équipe qui n’avait récolté qu’un point en P5B en dix-huit matchs disputés lors de la campagne 2019-2020. Mais visiblement, elle avait repris du poil de la bête pour ce dernier exercice. Avant d’apprendre l’arrêt définitif de la compétition, elle avait quintuplé son total, par rapport à la saison précédente, en seulement six matchs joués. «Les noyaux sont scindés et les joueurs qui composent la P5 sont plus jeunes que nous d’une dizaine d’années. Je pense qu’ils se sont renforcés d’un ou deux éléments. Visiblement, cela avait l’air d’être efficace. Mais pour eux aussi, l’important était surtout de se retrouver ensemble chaque semaine et il faut dire que ces rendez-vous commencent à manquer à tous. On croise déjà les doigts pour pouvoir reprendre presque normalement en septembre prochain.»
NICOLAS TOUSSAINT