«Les gens peuvent oublier ce que tu as dit, ils peuvent oublier ce que tu as fait mais ils n’oublieront jamais ce que tu leur as apporté, sauf ceux qui ont la mémoire courte!» Cette citation, on peut la lire sur le site du club de Kiko 13 Diegem qui évolue en P4H du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». «Le club a été fondé en 2007 par mon fils, Federico qui est ainsi devenu président», explique son papa, Pietro correspondant qualifié. «Malheureusement, il nous a quittés début 2013. Il s’était toujours donné à fond pour son club afin de l’amener le plus haut possible. Nous avons décidé de poursuivre l’aventure et j’ai repris le flambeau. Pour lui rendre hommage, nous avons rebaptisé le club qui s’appelait à la base Calcio Diegem en «Kiko 13», soit son surnom et l’année de sa disparition. Comme il le souhaitait, on veut entretenir dans notre cercle la bonne humeur qu’il avait instaurée. Ses amis, maintenant trentenaires avec lesquels ils jouaient, sont pour la plupart toujours là. Je pense de là haut, qu’il doit apprécier.»
L’équipe, encore en P3E la saison dernière, a toutefois dû se résoudre à repartir à l’échelon inférieur. «Avec six victoires en seize rencontres, nous étions certes en difficulté, mais nous étions loin d’avoir dit notre dernier mot dans la lutte pour le maintien. La crise sanitaire nous a empêchés d’y arriver. On n’a, par contre, pas trop compris le choix du coefficient pour établir le classement final. Ce n’était pas vraiment logique. Les écarts de matchs disputés étaient trop importants. Le leader de notre série Campomaior Bruxelles, par exemple, avait joué trois matchs de plus. Nous, avec ces rencontres de plus remportées, nous aurions pu complètement nous relancer. Il a finalement bien fallu faire avec.»
BIEN CALFEUTRE
Depuis l’entame de cet exercice, la formation de Diegem compte deux succès pour pour autant de défaites. «On a débuté par un succès contre Babylone Auderghem. Deux revers se sont enchaînés, mais nous avions ensuite renoué avec le succès à Lupopo Bruxelles 4. Et c’est au moment où l’on reprenait du poil de la bête que le championnat s’est arrêté. Mais cette fois, nous sommes sixièmes. Bien intercalé dans le ventre mou, on ne se fera ainsi plus avoir s’il ne devait pas y avoir de suite. Ce qu’on n’espère évidemment pas. L’entame de championnat est un peu décevante. Nous avions, il est vrai, quelques nouveaux. Si l’on peut retrouver directement la P4, on ne s’en privera pas.»
NICOLAS TOUSSAINT