C’est sous la dénomination du FS Roux que le matricule 3912 s’est d’abord lancé avant de prendre son appellation actuelle en 2021: Team Devil’s Charleroi. «Tout a débuté en 1997», rappelle la correspondante actuelle Véronique Lesoil. «A la base, le club était constitué de toute une famille provenant de Roux. Son président a demandé à mon époux, Cédric Van Den Berghe, de rejoindre l’équipe. Puis, des joueurs de la première heure ont arrêté. Progressivement, ce sont des amis de mon mari qui se sont ajoutés. Parmi les anciens, il ne restait finalement plus que le fondateur qui a rencontré des soucis au genou et qui a dû renoncer lui aussi. Du coup, nous avons repris le flambeau. Comme il n’y avait plus personne de Roux, nous avons modifié le nom du club en optant pour Charleroi, la région d’où nous venons. Le «Devil’s», c’est juste pour un petit clin d’œil envers les «Diables Rouges» au football.»
Pendant toutes ces saisons, le club n’a connu que la plus basse division -ou presque- de la province du Hainaut. «Nous sommes seulement parvenus une fois à accéder à la P3, mais cela doit au moins remonter à une quinzaine d’années.»
En P4G la saison précédente, l’équipe carolo avait terminé au huitième rang. «Ce qui était respectable vu que l’on a dû faire face à des blessures et aussi aux disponibilités professionnelles de chacun. Certains devaient suivre des stages. Parfois sans réserviste, il fallait s’accrocher physiquement.»
UN MOIS A L’ARRÊT
Surtout qu’une majorité du noyau est quarantenaire. «On a bien quelques petits jeunes, mais beaucoup pourraient s’aligner en vétérans. En ce début de saison, toujours en P4G, nous avons connu une mise en route compliquée avec quatre revers pour débuter. On s’est repris en signant deux victoires. On ne jouera pas avant lundi prochain et cela nous fera un mois d’arrêt. C’est énorme. Les joueurs s’entretiennent à leur façon. Mon mari, par exemple, complémentaire sur le terrain avec son meilleur ami, Bruno Vidic, joue aussi pour le club de mon travail et encore ailleurs le dimanche. L’objectif? Ne pas finir dernier pour commencer.»
NICOLAS TOUSSAINT