Si le club de Loup Binchous Leval existe depuis 2005, plusieurs de ses joueurs faisaient partie d’une autre structure précédemment. «Avec quelques équipiers, nous évoluions au club de Strike Force Binche au sein de l’équipe réserve», explique le C.Q. des «Loups», Yves Verschueren. «La formation fanion militait en P2 et nous avons eu de petits soucis avec les jeunes qui composaient ce noyau. Avec les anciens, nous sommes partis et nous avons créé notre propre club. D’où la naissance de Loup Binchous Leval composé de Louviérois pour Loup, Binchois pour Binchous -où l’on joue à domicile- et de citoyens de Leval.»
Si le club évolue en P4G de la province du Hainaut, il a déjà presté, par le passé, la P3. «Nous avions accueilli Frédéric Tilmant que l’on a connu comme joueur de football en D1 à La Louvière, club avec lequel il avait soulevé la Coupe de Belgique. C’était une connaissance et il était venu, après son passage chez les «Loups», s’amuser avec nous. Les années ont passé et nous sommes restés deux saisons en P3, avant de redescendre. Aujourd’hui, nous comptons un cinquantenaire et plusieurs joueurs de quarante ans bien tapés.»
La relève pointe toutefois le bout du nez. «Nos enfants sont là et ils commencent à jouer avec nous. C’est le cas dans la famille Delvigne, où le papa joue avec ses deux fils. Le but est de prochainement leur transmettre le matricule. En attendant, on essaie de prendre un maximum de plaisir pour nos dernières années.»
LE BUTEUR N’EST PLUS LÀ
Loup Binchous Leval qui avait pris la 9e place sur 13 la saison dernière en P4F a démarré par un succès, avant d’enchaîner par trois revers. «On a toutefois été glané un point, juste avant le confinement, au MFC Leval (2-2). Nous comptons pas mal d’anciens joueurs de prairie. Par contre, Ludovic Melot n’est plus là. C’était notre seul véritable attaquant de l’effectif. Avec Jean-Philippe Lenaerts, ils formaient tous les deux notre duo gagnant. Ce dernier se retrouve ainsi un peu orphelin de son comparse. Nous avons, du coup, pas mal de défenseurs. Ce qui n’est pas toujours évident pour être efficace devant.»
Mais la motivation reste présente. «Peu importe les résultats, on veut chaque fois terminer nos matchs en ayant tout donné. On attend désormais la suite. On aimerait évidemment reprendre, mais l’indécision plane toujours. Si c’est le cas, on espère obtenir un petit geste financier, vu qu’on ne pourra de toute façon pas jouer tous les matchs.»
NICOLAS TOUSSAINT