En juillet prochain, cela fera vingt ans que le club de Droopy Boys Anderlecht officie dans le championnat du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. «Auparavant j’entraînais des jeunes au football à Molenbeek», explique le président anderlechtois, Christian Van Zeebroeck. «J’ai finalement dû tout quitter. J’ai alors décidé de m’investir toujours dans la formation des jeunes. J’ai choisi cette fois la salle. J’ai alors pris l’initiative de lancer mon propre club avec mon fils qui avait sept ans à l’époque. On a pris «Droopy» comme appellation car on trouvait le chien du célèbre dessin animé drôle. Nous avons ainsi pu directement composer des équipes de jeunes. Il y avait pour débuter des minimes, cadets et scolaires, plus une équipe seniors et encore plus tard une deuxième équipe.»
Il ne reste plus désormais qu’une formation en P4G. «Cela demandait beaucoup de travail et d’investissement pour donner une véritable formation à tous ces jeunes. Or, j’étais un peu trop seul. D’où cet arrêt. Avec l’équipe fanion, nous avons réussi à monter jusqu’en P3. C’était en 2019-2020. Nous n’y sommes restés qu’une saison après avoir fêté le titre en P4.»
ARBITRE DEPUIS VINGT ANS
A 54 ans, notre interlocuteur défend toujours la cage en P4G. «Et ma foi, cela ne se passe pas trop mal puisque nous avançons au rythme d’un point par match. On s’attendait à moins que cette récolte de onze unités en autant de matchs disputés. Il y a mon fils, Kevin qui sort un peu du lot et pour le reste, nous sommes avant tout là pour prendre du plaisir.»
Du plaisir, Christian Van Zeebroeck en prend également d’une autre façon. «Cela fait aussi vingt ans que je suis dans l’arbitrage. J’exerce jusqu’en P1. Je siffle aussi pas mal de rencontres de jeunes où ce n’est pas toujours évident dans notre région. J’ai dernièrement participé à la première journée du championnat francophone pour sélections espoirs le plus souvent réservé pourtant aux arbitres qui officient en Nationales. Il m’arrive, lors de certains mois, de diriger quarante rencontres. J’ai la réputation d’être sévère mais je reste toujours honnête. C’est peut-être pour cela que l’on fait souvent appel à moi lorsqu’une rencontre s’annonce «chaude».» (rires)
NICOLAS TOUSSAINT