Si le matricule 7120 de Babylone Auderghem n’est actif que depuis 2017 au sein de la province du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale, ce nom de club avait déjà été utilisé par le passé. «Et je dois être l’un des seuls à avoir connu les deux moutures», se souvient le correspondant qualifié actuel, Steve Nolet. «Cela fait une vingtaine d’années que je joue et l’on avait commencé en prenant ce nom de Babylone qui était celui du café de l’ancien président. Nous avions connu deux montées successives pour grimper de la P3 à la P1. Après cinq ans parmi l’élite, nous avions fait le chemin inverse. Le club avait ensuite été rayé des cartes. Il est vrai qu’il n’avait plus une bonne réputation.»
Notre interlocuteur a relancé la machine avec le matricule que l’on connait. «Il n’y a plus personne de l’ancien matricule. J’ai repris le même nom par nostalgie car malgré des débordements, nous avions aussi connu de beaux moments. Je n’aurais peut-être pas dû. En deux ans, nous ne sommes passés qu’une fois en commission, mais la sanction, bien que justifiée de notre joueur fautif, avait été salée avec deux ans de suspension.»
UNE MOYENNE D’ÂGE BASSE
Sportivement parlant, le club est parvenu à monter de la P5 à la P4 au terme de la saison 2019-2020. «Mais cette deuxième campagne à ce niveau n’est pas facile. Nous avions pas mal débuté avant que le C.S.T. n’entre en vigueur. Certains ne se sont pas mis en règle directement, si bien que nous nous sommes retrouvés affaiblis. La moyenne d’âge du groupe est, de plus, assez basse puisque beaucoup de joueurs ont entre 18 et 25 ans. Je suis l’un des plus expérimentés. Malheureusement, je ne peux aider l’effectif. Je souffre d’une déchirure interne et externe du ménisque. Avec la Covid, mon opération a été reportée.»
Difficile donc d’obtenir des résultats. «D’autant que nos éléments ont surtout l’habitude du grand foot et qu’ils ne font pas toujours les efforts adéquats aussi bien en reconversion offensive que défensive. Certains vont prochainement être aux normes du C.S.T. et cela devrait nous permettre de quitter les derniers sièges puisque les quatre derniers, dont nous faisons partie, ne se tiennent qu’en une seule longueur.»
NICOLAS TOUSSAINT