Le président du club de Fritapapa Charleroi qui milite en P4F de la province du Hainaut n’en est pas à sa première expérience. Il avait déjà lancé un premier club avant cette nouvelle aventure débutée en 2018. «Nous avons joué auparavant sous un matricule qui portait la dénomination de SPQR Charleroi», explique Pierre Artuso. «Nous étions parvenus à grimper en P3 et puis même en P2. ll y avait toutefois pas plusieurs indépendants au sein du noyau et chacun avait pas mal de boulot. Nous avons alors décidé d’arrêter, je pense, durant une seule saison. Malgré tout avec un associé, nous avons décidé de relancer la machine il y a trois ans. On a pris le nom de notre société. On a réuni à nouveau nos amis avec notamment plusieurs footballeurs.»
Jusqu’à présent, seule la première saison a pu aller normalement à son terme. «La Covid nous a empêchés de bouclé notre deuxième campagne. Quant à l’exercice précédent, le départ était correct puisque qu’en quatre rencontres disputées, nous en avions remporté la moitié.»
Pour cette saison 2021-2022, la mise en route a été tonitruante. Les Carolos ont remporté leur quatre premier matchs en atteignant chaque fois la barre des dix buts: 4-10 à Rapido Thuin, 10-6 contre Futsal Lobbes B, 12-6 contre Green Devil’s Forchies et 10-4 contre T.T. Soccer Anderlues. «Nous avons un jeu plutôt porté vers l’attaque, d’où cette facilité à trouver le chemin des filets. Malheureusement, nous avons ensuite connu une baisse de régime. Pour raisons professionnelles, certains n’ont plus su se libérer comme ils le voulaient. On s’est ainsi retrouvé en groupe restreint. Si bien que nous restons sur un 3 sur 8.»
UN FORFAIT QUI AURAIT PU ÊTRE EVITE
La dernière rencontre a été perdue par forfait au Real Aldegonde. «Ce match devait se jouait le 11 novembre, jour férié, lors duquel pas mal de joueurs avaient pris congé. Nous avons demandé à décaler le match mais cela ne s’est pas fait. Dommage de perdre des plumes de cette façon car je pense qu’au final, nous aurions quand même pu regrouper cinq éléments.»
C’est désormais repos jusqu’au lundi 22 novembre et un affrontement avec Catenaccio Anderlues. «Même si nous avons une majorité de trentenaires et que ce n’est pas toujours facile face au petits jeunes, on aimerait nous mêler à la lutte pour le podium.»
NICOLAS TOUSSAINT