Les joutes entre potes du vendredi soir ont été remplacées, depuis 2015, par des rencontres officielles au sein du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» pour le club d’Iberia Bruxelles. «Nous avions pour habitude de nous rassembler en fin de semaine entre amis pour nous défouler autour d’un ballon rond», explique Ricardo Lopes Avelino. «Nous étions une quinzaine. On se marrait bien mais cela manquait quand même un peu parfois d’adrénaline puisque victoire ou défaite, c’était un peu toujours pareil. Avec mon beau-frère, nous avons alors décidé de nous inscrire à la Ligue. Finalement ce dernier a eu des enfants et j’ai repris un peu seul l’affaire. Mon frère, qui est devenu président, m’a épaulé et l’histoire a pu démarrer.»
Le choix de la dénomination, Iberia à son importance. «Mon beau-frère était espagnol et moi-même portugais. Iberia sonnait donc parfaitement à point. Désormais, la majorité des joueurs sont portugais. Je pense qu’il ne doit y avoir qu’un Belge. Directement, nous sommes passés de P5 en P4. Nous en avions été étonnés à l’époque vu que nous n’avions terminé que sixièmes. Il y avait des places à combler à l’étage supérieur et nous avions ainsi été promus. Nous avons, plus tard, encore réussi à grimper jusqu’en P3. Malheureusement lors de la saison qui a rendu son verdict via le coefficient, nous étions en position de relégation. Nous sommes donc depuis en P4.»
REMONTER EN P3
Et visiblement, les Bruxellois joueront cette saison avec les meilleurs. «Avec un bilan de 8 sur 10, c’est plutôt bien parti. Nous nous retrouvons un peu dans la même lignée que lors du défunt exercice où nous avions démarré par un 6 sur 8 en série H. Notre seule défaite concédée, c’était lors de notre avant-dernier match. Nous nous sommes inclinés à Solbosch Bruxelles sur le score de 4-3. Nous sommes tombés sur un belle équipe mais nous étions également déforcés. Il nous manquait deux éléments offensifs, dont Dylan Rodrigues. Même si le football en salle est un jeu collectif, l’absence de ce dernier s’est fait ressentir.»
La visite, ce samedi 30 octobre, d’Auderghem City sera l’occasion de viser deux points supplémentaires. «L’objectif est d’essayer de remonter en P3 et si cela pouvait être via le titre, ce serait la cerise sur le gâteau.»
NICOLAS TOUSSAINT