C’était souvent foule le vendredi soir dans la salle du Spayemont de Walcourt lorsque le club du MFC Clermont enchaînait il y a encore peu les rencontres -dont une en Nationale 3 de l’A.B.F.S- avec ses trois équipes. Cela a changé cette saison. Le matricule 2553 lancé en 1990 n’aligne plus qu’une formation en P4E de la province de Namur. «Nous devions, à la base, repartir comme la saison dernière avec deux équipes en P2 et en P4», explique Vincent Gohy fidèle au club qui a repris le poste de correspondant qualifié encore exercé lors du précédent championnat par François Coppin. «Mais lors d’une réunion d’avant-saison, on s’est aperçu que cela ne serait plus possible d’établir deux noyaux. Certains nous avaient quittés comme les jumeaux Goossens partis rejoindre l’Olympique Sautour. On se retrouvait trop juste. On a donc joué la carte de la prudence en ne conservant que notre seconde équipe (NDLR: l’équipe A est renseignée en forfait général en P2B). Nous avons bien fait. De notre P2, il n’y a finalement plus que Damien Duquesne.» Mais l’amusement est toujours là, d’autant que les résultats sont positifs. L’équipe occupe la 3e place. Elle reste avec les Thomas et Nicolas Mascaux, Jérôme Bultot, Rémi Martinez-Fernandez, Lucas et Guillaume Meunier, ainsi que notre interlocuteur sur un partage 5-5 réalisé à Mettet face à Boca Fraire. «On peut compter sur quelques renforts du club de foot de Solre-Saint-Géry et anciens en salle de Sivry-Rance UTD, dont son président Robert Rodberg, ainsi que Killian et Jordan Amant. On a trouvé un bon équilibre et l’on peut compter sur les cousins Meunier, natifs de Clermont, pour assurer offensivement.»
RETROUVER L’EFFERVESCENCE
Vincent Gohy espère voir son équipe continuer à performer pour tenter de rejoindre la P3. «Zenith Laneffe semble toutefois costaud pour décrocher le titre. Mais derrière, tout est possible. La volonté est de reconstituer une équipe B la saison prochaine. Deux équipes de P4 dit forcément pour l’une des déplacements un peu plus importants. C’est pourquoi, on aimerait monter dès ce championnat. C’est vrai qu’avec une seule équipe, c’est un peu vide le vendredi quand on joue à domicile. Pour moi qui ai connu l’effervescence de veilles de week-ends festifs, on va s’atteler à ce que cela revienne un jour.»
NICOLAS TOUSSAINT