Si le club d’All Stars Saive a rejoint la LFFS-Liège cette saison pour militer en P4E, le groupe était déjà constitué. «Mon fils Sean évoluait dans un autre groupement avec notamment des joueurs plus âgés que lui», explique Michel Gerits le président. «Cela faisait déjà deux ou trois ans qu’avec des amis, il voulait lancer son propre club. Sean connaissant bien le secrétaire de la Ligue liégeoise, M. Pitz. Il a donc pris ses renseignements et avec sa bande de copains, le All Star Saive est né. Pour l’encadrer, mon épouse a pris la fonction de correspondante qualifiée et je suis devenu le président, tout en coachant ou en étant même délégué lorsqu’il le faut.»
Le jeune effectif n’a pas chômé depuis les débuts. En même pas un mois de compétition, il a déjà disputé cinq rencontres dont la dernière perdue ce lundi 23 septembre sur le score de 5-6 contre MF BDB Fléron avec dans l’équipe Sean Gerits au poste de gardien, Hugo Coenen, Robin Crommen, Semi Guissard, Ilan Laayoune, Chris Lubabo, Matteo Maraviglia et Alexandre Pesser. «Si nous étions plus techniques, on observe qu’il nous manque toujours d’expérience. L’équipe d’en face nous a attendus et a bien profité des ballons portés derrière la défense. Capables d’être adroits en zone de conclusion, c’est plus compliqué lorsqu’il s’agit de défendre.»
PLUS PERFORMANT A L’EXTERIEUR
L’équipe a la particularité de n’avoir encore rien empoché à domicile mais de présenter un bilan de 4 sur 4 en dehors de ses bases. «Nous n’avons pas vraiment eu le choix de la salle et l’opportunité de disposer de celle du complexe sportif de Saive s’est présentée. Malheureusement, son étroitesse par rapport à des salles comme celles de Fléron ou Soumagne nous porte préjudice. On serait certainement plus performant en disposant de plus grands espaces comme mes joueurs en bénéficient au football qu’ils pratiquement aussi.»
Le «All Stars» va quand même tenter de jouer un petit rôle en vue. «Il y a vraiment Azur de Cheratte qui semble au-dessus du lot. Derrière, c’est plus ouvert. On va donc essayer de finir dans le top 5 ou 6.»
NICOLAS TOUSSAINT
(Photo: Sean Gerits)