Vu que les championnats ne reprendront plus, le club d’UNPA Tamines n’aura pas l’occasion de fêter la moindre victoire en P4D en province de Namur. En cinq rencontres, le compteur n’a pu être débloqué. Et lors de quatre matchs, c’est même la barre des dix buts encaissés qui a été franchie. «Je pense que notre moyenne d’âge qui commence à être élevée explique en partie ce bilan sportif peu glorieux», estime le comitard taminois, Luc Bodart, également membre de l’effectif. «A 36 ans, je dois être l’un des plus jeunes du noyau, même si des fils des plus anciens que sont Didier Hahusseau ou encore Olivier Vassart sont maintenant affiliés. La vivacité commence à manquer et comme lors de ces cinq matchs, on a joué quelques équipes qui alignaient de jeunes lapins, ceci explique cela.»
Mais le plus important demeure l’amusement dans ce club qui, l’air de rien, a fêté en 2020 son 25e anniversaire. «Moi, je ne suis là que depuis six ans, si ma mémoire est bonne. Auparavant, je jouais surtout au football et aussi en salle au club de l’Atletico Jemeppe qui évoluait, à l’époque, à l’U.B. J’y avais connu la P2, même si le cercle avait évolué plus haut. C’est Claudio Boccadamo, le président de l’UNPA Tamines qui m’avait finalement attiré pour rejoindre son club. Lui est là depuis le début. J’ai succédé au poste de C.Q. à Olivier Vassart qui avait fait une pause, avant de revenir dans le club la saison dernière. UNPA Tamines, c’est avant tout une histoire de famille. L’origine part de camps de scouts dans la région. La troisième mi-temps a toujours été aussi importante que le match en lui-même.»
RESTER PATIENT
Et forcément, cette joie de se retrouver ensemble commence réellement à manquer. «Sportivement, je pense que le club a déjà connu la P2 voici quelques années. Mais ce que je retiens surtout, ce sont nos chouettes moments. Maintenant qu’on sait que la saison est entérinée, il faudra être patient. Vu que le championnat débute habituellement en septembre, cela fait encore plus d’une demi-année à attendre. D’ici là, on ne rajeunira pas. (rires) On risque donc encore de souffrir…»
NICOLAS TOUSSAINT