Deux clubs de la commune de Philippeville se sont lancés cette saison dans le championnat namurois : l’Olympique Sautour, ainsi que Lions Kings de Philippeville. On retrouve au sein de ce dernier Adrien Nicolas, le président, qui évoluait la saison dernière au Young Red Boys Walcourt. «J’y serai probablement resté si je n’avais pas connu un drame familial avec la perte de mon frère, David Nicolas qui jouait à La Meute Mettet», explique ce dernier. «Avec ma compagne et mon cousin, nous avons voulu lui rendre homme en créant notre propre club. On s’est tourné vers les amis d’enfance de David et les miens pour confectionner le noyau provenant des régions aux alentours. On a choisi la dénomination de Roi Lion en version anglaise car plus jeunes, nous adorions ce film d’animation. Nous nous sommes préparés via divers matchs amicaux dont ceux face à YRB Walcourt, mais aussi forcément La Meute Mettet.»
La nouvelle aventure a débuté début septembre. «Nous avons subi une première défaite au Sporting Biesmois et nous avons enchaîné par un premier succès à HB Auvelais B. C’était un lundi soir et nous n’avons pu le fêter comme nous le voulions. Ce n’est que partie remise.»
DEUX MATCHS EN 24 HEURES
Les enseignements sont plutôt positifs. «Certains n’avaient plus pratiqué depuis des années. Il a donc fallu se remettre dans le coup. Il manque encore des automatismes, mais cela va s’améliorer avec le temps. Malky Vekeman, le meilleur ami de David, est notre élément le plus technique. Vif et rapide, il a été par le passé en test au Sporting de Charleroi et sera évidemment très important.»
C’est repos jusqu’au 5 octobre avant de disputer deux matchs en 24 heures. «Nous devions affronter sans notre salle de Philippeville MFC Gourdinne C en coupe provinciale mais comme celle-ci est indisponible, on jouera ce match à Walcourt. Et le lendemain, on affrontera Jemeppe UTD B en championnat pour notre véritable premier match à domicile. On ne s’est rien défini. Nous voulons juste jouer le plus possible et que David, de là-haut, soit fier de nous.»
NICOLAS TOUSSAINT