Avec une dizaine d’affiliés, le club d’AS Vaux milite en P4 liégeoise. Cela fait trois ans de suite que son unique équipe dispute le championnat de la série D. Elle occupait la dixième place lors du précédent exercice, avec treize points récoltés en vingt rencontres disputées. Il lui en restait alors quatre à jouer, avant que la crise sanitaire n’interrompe définitivement la saison. «Ce n’est déjà pas si mal comme classement», commente brièvement le C.Q. du club, Mathieu Pirotte qui porte également le brassard de capitaine. «On aurait peut-être pu espérer un peu mieux. Mais avec les obligations professionnelles de chacun, il n’est pas toujours évident pour tout le monde de se libérer, d’autant plus que nous n’avons pas un immense noyau.»
On aurait voulu en savoir plus sur l’origine du club et sur ses intentions à court ou même à long terme. Notre interlocuteur se montre peu loquace. «Je sais que le club va bientôt fêter sa deuxième décennie (NDLR: il est effectivement affilié à la Ligue depuis 2002). C’est à peu près tout. Moi, j’ai juste repris le club lorsqu’il a fallu.»
UN SEUL SUCCÈS TOMBÉ AVANT L’INTERRUPTION
Cette saison, l’équipe a dû attendre jusqu’à son dernier match avant l’interruption que l’on connaît pour fêter sa première victoire. C’était le 6 octobre dans le derby contre Stroke City Vaux et sur le score de 6-2. Jusque-là, quatre revers s’étaient enchaînés mais jamais les joueurs n’ont été enfoncés. Pour preuve, on en répertorie deux sur le plus petit des écarts au MFC Seraing (6-5) et au MFC Saive B (5-4). «Après ces mois de repos forcé, il a fallu le temps de se remettre à niveau. Le noyau n’a pas beaucoup changé par rapport à la défunte campagne. Nous avions juste une nouvelle recrue, mais la collaboration n’a pas tenu longtemps. On était quand même content que cette première victoire tombe avant le confinement. Malheureusement, nous n’avons pu enchaîner.»
NICOLAS TOUSSAINT