Entre 2018 et aujourd’hui, le matricule 7159 a changé deux fois de dénomination pour porter désormais celle de Dad’s Thieu «Notre bande formait d’abord l’équipe B de Bascoup Haine-Saint-Pierre», se rappelle le président, Geoffrey Claustriaux. «Nous devions monter en P3 et cela n’avait pas spécialement ravi la première équipe du club de se faire dépasser dans la hirarchie. On s’est alors retrouvé entre nous à l’étage supérieur et nous avons alors pris l’appellation de New Team La Hestre. Enfin, comme pas mal de joueurs étaient devenus de jeunes papas, nous avons opté pour la traduction en anglais.»
Après la saison 2019-2020 disputé en P3, l’équipe n’a pu éviter l’ascenseur. «Et lors de la dernière campagne, nous n’avons pu disputé que deux match de retour en P4, dont un fut remporté pour afficher deux unités.»
Depuis la reprise, ce capital a été doublé. «Nous possédons quatre points après trois rencontres, mais nous devrions logiquement en recevoir deux de plus. En effet lors de notre premier rendez-vous de la saison, nos adversaires de New Team Thieu ne se sont pas déplacés. On devrait donc l’emporter sur un score de forfait. Nous avons conservé à 95% l’effectif de l’exercice précédent. Nous restons sur un succès en ayant gardé le zéro derrière (4-0) contre The Bourdons Péronnes. Notre principal atout a toujours été la défense. On s’est aussi adapté à la situation car nous sommes désormais trentenaires. Dès lors, nous avons pour habitude de bien bloquer derrière pour repartir en contre. Cela fonctionne plutôt pas mal. C’est comme cela que nous étions parvenus à rejoindre, en son temps, la P3. On prenait l’avance et on gérait. On s’imposait ainsi sur de petits scores.»
Nos jeunes papas n’ont pas vraiment défini d’objectif. «Avec la longue interruption que nous avons connue, il est difficile encore à ce moment de la saison de jauger véritablement le niveau de la série. C’est quand même plutôt pas mal parti. On fera un bilan à mi-parcours. Ensuite, on pourrait envisager le top 5 si les résultats continuaient à bien s’enchaîner.»
NICOLAS TOUSSAINT