La saison 2019-2020 a malheureusement dû être écourtée en raison de la crise sanitaire qui faisait ses premiers ravages dans notre pays en mars dernier. Difficile alors de savoir, pour bon nombre de clubs, si le classement occupé à l’époque était plutôt considéré comme satisfaisant ou pas. «Nous étions classés sixièmes en P4E au moment du tout premier confinement», se rappelle le C.Q. et joueur du club de The Motts Woluwe, dont l’équipe évoluait, cette saison, en P4D du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. «On ne sait toujours pas si l’on doit se réjouir ou pas de cette place. Nous étions en train de réaliser une meilleure deuxième partie de championnat. Nous étions en train de grimper dans la hiérarchie. On se dit donc que l’on aurait pu poursuivre de la sorte, si la compétition avait été à son terme.»
L’équipe a donc enchaîné l’exercice suivant en espérant continuer sur la lancée du précédent. Ce qui n’a pas été vraiment le cas. «Avec cette crise sanitaire, chacun est parti en vacances quand il a pu. On s’est ainsi retrouvé avec l’une ou l’autre défection lors de nos premières rencontres. Nous nous sommes ainsi inclinés lors des deux premières. Nous avons enchaîné par un partage, avant de fêter notre unique victoire. C’est trop peu pour savoir si nous étions alors définitivement dans le bon.»
LE NOM DES FONDATEURS COMME APPELLATION
Il y a encore deux saisons, le club alignait deux équipes. «Nous avions créé une seconde formation qui était même parvenue à rejoindre la P3. Mais en raison de soucis logistiques, ses joueurs ont préféré stopperet l’on a juste conservé notre noyau. Nous avons aussi eu la chance de disputer quelques saisons en P3, avant de basculer. Je pense même que le club, que je n’ai rejoint que depuis environ cinq ans, a même eu l’occasion de goûter une campagne à la P2.»
«The Motts», voilà en tout cas une dénomination originale. «C’est surprenant, mais il ne faut pas chercher trop loin l’explication. Motts est simplement le nom de famille des deux créateurs en 2001.»
Il ne reste plus qu’à attendre que la prochaine compétition se mette en place. «Même si on ne rajeunit pas, on essaiera quand même au moins encore une saison de se mêler à la lutte pour la montée en P3. Tout dépendra de la force de notre future série.»
NICOLAS TOUSSAINT