Le club de Scargoal approche déjà la vingtaine d’années d’existence qu’il fêtera en 2022. Il s’est toujours partagé entre la P4 et P5 du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». «Nous avons longtemps évolué au plus bas des échelons et cela fait un peu plus de cinq ans, via le titre, que nous avons grimpé à l’étage supérieur», déclare le président Christophe Lelie. «Maintenant que nous sommes parvenus à ce stade, nous souhaiterions perdurer à ce celui-ci qui nous correspond plutôt bien par rapport à notre propre niveau.»
La création, on la doit à Frédéric Ruiz. «Le club, c’est littéralement ce que ce dernier appelle son «bébé». Il avait eu l’idée, à l’époque, de rassembler ses amis et anciens footballeurs. Il y a eu ensuite ses potes d’école primaire qui sont également venus s’ajouter comme des gens du travail. Le club a vu pas mal de passage durant ces années. Par contre, j’ignore ce que représente la dénomination de Scargoal. Peut-être cela a-t-il un rapport avec le fil «Scarface».»
DE 0-2 A 5-3
Pour en savoir plus, on s’est alors tourné directement vers Frédéric Ruiz en personne. «Non cela n’a rien à voir avec le long métrage de Brian De Palma», répond Frédéric Ruiz. «C’est nettement plus festif. Nous partagions un verre en soirée et quelqu’un a dessiné un escargot. Cela a fait rire et on l’a transformé en «Scaro» auquel on a rajouté «goal» pour faire référence à la pratique du ballon rond. Cela résume bien notre philosophie: l’amusement avant les résultats.»
L’équipe avait connu lors des quelques matchs disputés en 2020-2021 deux succès et deux défaites. Cette fois, elle a débuté par une victoire contre contre Guanekouke Kraainem en P4D. «J’ai assisté, en tant que délégué, à une mauvaise première mi-temps puisque nous étions menés 0-2», reprend Christophe Lelie. «Nous avons montré un autre visage après la pause pour complètement inverser la tendance et filer à 5-3. On a pris un dernier but dans les derniers instants, sans conséquence (5-4). L’objectif sera d’éviter d’avoir trop de blessés pour s’amuser tout en passant une saison tranquille.»
NICOLAS TOUSSAINT