L’histoire du club de S-Team Oupeye a démarré en 2012 avec trois amis d’enfance qui ont souhaité pratiquer une activité commune. «Il y avait dans la bande Grégory Jadoul, actuel C.Q., Anthony Denis, notre premier président et moi-même», explique Grégory Gigantelli, le président désormais en fonction. «Nous avions aussi un autre ami, très bon joueur de handball, venu chez nous suivre des études d’infirmier qui a dû repartir en France. Nous sommes d’Oupeye, Richelle,… mais aussi du petit village de Sarolay se situant près de Visé à cinq minutes de notre salle. Le «S» de notre appellation représente d’ailleurs cette localité.»
C’est essentiellement en P4 de la province de Liège que les joueurs prennent depuis un maximum de plaisir ensemble. «Toutefois au terme de la campagne 2017-2018, nous avons reçu une proposition pour monter en P3. Si nous avions poursuivi en P4, cela nous aurait coûté pas mal de long déplacements notamment le vendredi à 22 heures. Nous avons donc accepté le deal.» Mais ce séjour à été de courte durée. «Nous sommes redescendus aussi vite. Pas mal de joueurs s’étaient lancés à ce moment dans la vie professionnelle. Certains exerçaient à pauses, tandis qu’un autre était infirmier. Il était compliqué d’avoir deux matchs de suite les mêmes joueurs, sans compter que nous avions eu à déplorer des blessés, dont notre gardien. Nous étions repartis en P4 pour une saison de transition. Il y avait des gars motivés et malheureusement aussi quelques jeunes qui l’étaient moins. Et le fait de jouer le bas de classement n’a rien arrangé. Et pour cette saison avortée en série C, nous avons rapidement perdu trois éléments importants au sein du noyau pour blessure. De mon côté, j’ai dû stopper pour un souci de santé. On avait toutefois commencé par un succès, suivi de quatre revers. Les éclopés commençaient à revenir avec, à la clé, une deuxième victoire début octobre, juste avant que tout ne s’arrête. Nous espérions faire mieux que la précédente onzième place qui était la nôtre en mars 2020.»
DES RENFORTS DE FOURON
Après cette éternité sans pouvoir se retrouver sur un terrain, le vide commence à être énorme. «Même si l’effectif est vieillissant et que nous n’allons peut-être plus maintenir le club pendant de nombreuses années, on repartira bien pour la prochaine saison. J’ai déjà sondé le groupe et déjà trois-quarts des joueurs ont répondu favorablement. Nous pourrions même être aidés par deux éléments de l’équipe de football de P4 de Fouron où j’exerce.»
NICOLAS TOUSSAINT