Avec deux petits points récoltés en dix-sept rencontres, Les Affranchis Liège ont terminé onzièmes et derniers en P3D de la province de Liège la saison dernière. Mais avec les forfaits généraux des équipes de MF Milanelo Liège et E. Wolfstreet, cette place auraient quand même dû leur permettre d’obtenir le maintien. Pourtant, on les retrouve lors cette actuelle campagne à l’étage plus bas en P4C. «C’est une demande de notre part», justifie le C.Q. et joueur des «Affranchis», Mattias Quarto. «L’explication est simple. Après la campagne 2019-2020 calvaire que nous avons vécue en raison notamment d’un manque d’assiduité et de sérieux, avec des matchs joué à seulement cinq et même à quatre, l’équipe était sur le point d’être dissoute. Le C.Q. s’est d’ailleurs retiré. J’ai alors décidé de prendre la relève. L’effectif a donc complètement changé. Il ne reste plus que trois éléments. Nous avons composé ce nouveau noyau par le bouche à oreille entre amis qui n’ont pas nécessairement joué ensemble au football. Comme on repartait quelque part à zéro, on a demandé de recommencer en P4.»
Un choix résonné puisque cela a permis de renouer avec le succès. «Les deux points engrangés la saison dernière, c’était via deux partages. Un exercice sans victoire, c’est dur moralement. Alors, quand nous sommes parvenus lors de notre deuxième rencontre, en septembre dernier, à décrocher la victoire contre les Copains Liège, on a explosé de joie. On ne savais même plus quel sentiment cela pouvait procurer. On a encore réussi à forger un partage le match suivant à Burenville B.»
LA JOIE RETROUVÉE
Ce sont toutefois trois derniers revers qui se sont enchaînés. «Cette période a été un peu plus compliquée, parce que nous avons eu à déplorer quelques blessés. Mais rien avoir avec la saison précédente. On parvient enfin à faire circuler le ballon. Alors que l’on avait marqué que 23 buts en 2019-2020, on trouve plus aisément le chemin des filets. On a simplement retrouvé la joie de jouer à un niveau qui nous correspond mieux.»
Il faut toutefois encore que les automatismes se rodent. «La cohésion est là, mais on doit encore régler certaines choses sur le terrain. On espère que la crise ne nous empêchera pas de progresser.»
NICOLAS TOUSSAINT