Après avoir fait ses gammes durant un moment, le club d’Inferno Mons a décidé de relever le défi du championnat de la Ligue de la province du Hainaut. «Nous avions pour habitude d’affronter à Thieu d’autres étudiants de l’UC Louvain FUCaM Mons», explique le président Dorian Pacquet. «C’était davantage des joutes amicales. A un moment, nous avons voulu nous tester grandeur nature. Nous nous sommes lancés en 2017. Nous étions cinq à la base et le noyau s’est étoffé au fur et à mesure, avec pas mal de mouvements.»
C’est à la septième place que l’équipe s’était classée lorsque la crise sanitaire a mis un terme au championnat 2020-2021 en P4D. «Mais nous étions en constante progression en ayant déjà frôlé deux fois la montée en P3 après avoir terminé avant-derniers la première saison. Nous aurions d’ailleurs pu espérer un meilleur classement si le championnat avait été à son terme. Nous étions dans une spirale positive depuis janvier. Puis, il a eu cet arrêt irréversible en mars 2020. On espérait donc un peu mieux pour la campagne suivante cette fois versé en série C.»
Et les progrès étaient encore visibles. «Nous comptions toujours le maximum de points après six rencontres pour afficher un 12 sur 12. La différence par rapport au championnat précédent, c’’est que les joueurs faisaient chaque fois le nécessaire pour être là. Cela nous donnait pas mal de solutions dès lors sur le banc tout en effectuant des tournantes. C’était peut-être notre saison.»
PÈRE ET FILS ENSEMBLE
L’équipe pouvait compter sur un élément d’expérience. «Nous possédons en Jean-Christophe Simon un élément qui a connu la D3 à l’A.B.F.S. Il a porté les couleurs de VDL Manage. Désormais, il évolue aux côtés de son fils, Simon. Le premier apporte son métier et le second sa fougue. C’est un beau mélange quand tous les autres se mettent au même diapason.»
L’appellation Inferno résume aussi très bien l’état d’esprit. «Inferno est un des groupes chauds du Standard de Liège dont le club joue en rouge et blanc comme nous. Nous aussi on essaie, toutes proportions gardées, de mettre le feu. On repartira avec cette même envie la saison prochaine, même si deux éléments sont sur le départ. Débuter aussi fortement serait évidemment l’idéal pour tenter de rejoindre la P3.»
NICOLAS TOUSSAINT