Le Celtic Forville nourrissait quelques ambitions lors de la défunte saison en P4B de la province de Namur, une division qui a toujours été la sienne depuis les débuts en 2014. Le club a dû se contenter de la sixième place. «Les premières campagnes ont été un peu laborieuses vu les qualités qu’il manquait un peu au sein du noyau», reconnaît le C.Q. du club forvillois Thomas Cassart, également gardien de but de l’équipe. «On s’est progressivement renforcé ces deux dernières saisons avec notamment Pierre Gillard qui évolue au club de football à Aische. Il y a eu aussi Aurélien Wiame et Sander Dethiege, sans doute notre meilleur élément. Enfin, Nicolas Frébutte s’y est également remis. On pensait donc venir titiller les équipes de tête pour la montée. La fin d’exercice a été compliquée. En raison de blessures, nous avons perdu des éléments, dont Pierre. Nous sommes ainsi rentrés dans le rang.»
Avec un noyau conservé, Forville espérait concrétiser. On en est, pour le moment, très loin. «De nouveau, les soucis d’effectif ont ressurgi. En quatre matchs disputés, nous n’en avons pas gagné un seul. On a même dû déclarer forfait lors de la deuxième rencontre contre l’Inter Namêche B. Très assidu et doté d’une mentalité exemplaire, Antoine Henin ne sait quasi plus venir le vendredi en raison de son travail. C’est une grosse perte. Si bien que notre président, Rémy Templier qui avait décidé de prendre du recul en tant que joueur a dû s’aligner trois fois.»
EN VERT EN BLANC COMME LE CELTIC GLASGOW
Lors des trois autres défaites concédées sur le terrain, l’équipe s’est retournée au moins à dix reprises. «En tant que gardien, cela n’est pas toujours évident. Pourtant, on en a planté quand même six, lors du match inaugural (6-10) contre BB Fernelmont qui est leader et qui alignait un joueur de D2 ACFF au football de Meux. La situation est assez frustrante. On sait qu’au complet, nous pourrions sans doute au moins envisager le podium. Mais le manque de solutions sur le banc nous porte préjudice.»
Notre interlocuteur espère pouvoir décoller pour de bon, avec ses équipiers, quand la situation le permettra. «C’est clairement le but, car ce 0 sur 8 ne reflète pas notre réel potentiel. On ne pourrait de toute manière pas faire pire sur le plan mathématique. On comptera sur l’apport de Thibaut Devis qui devrait s’affilier pour nous aider à redresser la barre.»
Quant au choix de l’appellation du «Celtic», Thomas Cassart le justifie. «On avait, à l’époque, disputé un tournoi scolaire en portant les couleurs vertes et blanches. Lorsque l’on s’est lancé, on a choisi le nom d’un club, comme celui écossais au football du Celtic Glasgow, qui arborait ces mêmes couleurs.»
NICOLAS TOUSSAINT