Awans Patriots n’a pas encore eu l’occasion de vivre une saison pleine. Lors de sa première campagne en 2019-2020, il lui restait huit rencontres à disputer lorsque le premier confinement a interrompu la compétition. Quant au défunt exercice annulé, seulement cinq matchs avaient été disputés. «On espère cette fois aller au bout et progresser un peu dans la hiérarchie», déclare le président Bastien Audrit. «Car lors de la première saison, nous avions fini derniers avec quatre unités, alors que nous n’avions pu débloquer le compteur lors des matchs joués en septembre et octobre 2021.» Mais au-delà du classement, c’est aussi surtout le plaisir de se retrouver qui importe. «Nous étions en train de terminer nos études supérieures à l’Institut «André Vésale» de la Haute Ecole de la Province de Liège et comme chacun allait partir de son côté, on a eu l’idée de créer le club pour nous permettre de garder le contact. On a opté pour le nom «Patriots» qui est celui d’un club de football américain, discipline que suivaient quelques-uns de nos premiers affiliés. Des débuts, il doit encore rester 80% du noyau de départ avec des éléments extérieurs qui se sont ajoutés. Plusieurs n’avaient jamais joué, même au football. Ce qui explique nos résultats.»
BIENTÔTS DES RENFORTS
Ce championnat 2021-2022 a débuté et une première défaite (6-3) a été enregistrée à Rouche P. Hannut en P4B de la province de Liège. «Vu les circonstances, c’est un revers honorable. Nous n’étions que cinq avec quatre éléments qui revenaient de blessures (cheville, ligaments croisés,…). Nous n’avions pas de gardien et c’est moi qui ai dû m’y coller. J’ai quand même marqué.» (rires)
Prochainement, le groupe sera renforcé. «Un de mes amis provenant des Ardennes comme moi, Jérôme Mendolya sera des nôtres, tout comme Doruk Sahin. Le frère d’Adrien Taravella est aussi en passe d’être affilié, sans compter Julien Lerusse, ancien joueur de la RIL. Nous devrions ainsi monter en puissance. Nous conserverons malgré tout des ambitions mesurées. Si cette fois on peut intégrer le top dix, voir la mi-tableau, ce serait déjà bien.»
NICOLAS TOUSSAINT