Le club de Félicien Namur a décroché le titre de la P4A de la province de Namur ce lundi 25 mars de la plus belle des façons. Cela en l’emportant avec Sami Ozdemir, Mathéo Dehon, Nicolas Liotta, Matéo Monteleone, Antonio Pellegrino, Antony Quaceci, Kena Saz, Maxime Tonneau et Tacettin Tuna (sans oublié le coach Giuseppe Rinaldi et la déléguée Nancy Libertiaux) contre l’un des dernier rivaux du MFC Scousers, également seule formation qui avait réussi à le battre jusque-là au premier tour. «Nous avions été battus 5-2 à l’aller et cette fois, nous avons pris notre revanche en faisant surtout le différence après la pause (2-1) en émergeant 6-2 grâce à un excellent respect des consignes du coach», explique le président et joueur Antony Quaceci. «On tenait surtout à conserver notre invincibilité dans notre salle du centre sportif de Jambes. Comme nous avions pris pour la plupart congé, nous avons pu partager une belle fête avec nos supporters car il y avait pas loin de 80 personnes venus notamment pour nous soutenir.»
Félicien Namur qui tient sa dénomination par l’habitude prise par les joueurs de se retrouver à l’origine sur le parking de l’Institut technique Félicien Rops de Namur a donc fait mouche pour sa première saison d’existence. «Même si nous étions conscients d’avoir un bon niveau, on ne parlait pas de titre à l’aube de la saison. Ce n’est vraiment qu’à l’issue du premier tour qu’on s’est dit qu’il y avait moyen d’aller au bout. Tout le monde a apporté sa pierre à l’édifice mais on mentionnera la grosse saison de notre capitaine et C.Q. Maxime Tonneau au mental d’acier qui a aussi inscrit des buts décisifs. Pareil pour Nicolas Liotta, alors qu’Antonio Pellegrino et «Taco» ont assuré en défense.»
UN PREMIER RENFORT ACTE
Il restera un match face à La Closière Gembloux le 15 avril avant de se projeter dans la suite des aventures en P3. «Je pense que nous pourrons y vivre une saison tranquille. On a joué en 1/8 de finale de la coupe provinciale JP-CJ Leuze et nous n’avions pas fait tache. On avait tenu un moment le 3-3, avant de baisser un peu les bras lorsque l’écart s’est creusé (3-7). On repartira avec l’ossature du noyau actuel, avec déjà un renfort acté.»
NICOLAS TOUSSAINT
(Photo : Antony Quaceci)