Il n’était pas prévu que le nouveau club de Walhorn United dispute le championnat de la province de Liège. «Nous sommes tous collègues dans une laiterie à Walhorn», explique Francis Guilmain, le correspondant qualifié des Gemanophones, également joueur. «La plupart ont souhaité pratiquer une activité sportive ensemble. On jouait déjà au football lors de matchs amicaux ou tournois. Cela restait occasionnel et on a voulu s’investir dans un championnat où l’on joue de façon hebdomadaire. Nous aurions voulu intégrer une compétition corporative. Nous nous y sommes pris trop tardivement. On s’est alors dirigé vers la Ligue. Vu que certains ont la quarantaine et approchent même la cinquantaine comme moi (48), le championnat vétérans semblait idéal. Le souci, c’est qu’à quelques kilomètres seulement de la frontière allemande, nous aurions dû nous farcir quelques sacrés déplacements dans cette série.»
Nos amis ont, dès lors choisi, de se lancer en P4A. «Je suis l’un des rares à avoir pratiqué ce sport jusqu’en P3. Je savais que l’on pouvait tomber, même au plus bas échelon, sur de jeunes lapins. J’ai mis en garde mes collègues. Cela ne les a pas freinés.»
Résultat? En quatre matchs disputés, on compte trois défaites, dont deux sur des «scores fleuves» de 18-0 et 15-0.
«Je m’y attendais. On a toutefois débuté par un succès par forfait, simplement parce que nos adversaires d’Aris Theux Crate ne se sont pas déplacés. Heureusement finalement car depuis, ils ont enchaîné par un 6 sur 6. On n’a toujours pas inscrit le moindre but en championnat. On l’a toutefois réalisé en coupe provinciale en sauvant l’honneur contre la P3C d’Athletic Fouron (1-6). C’est Hichame Ghandari qui a eu l’honneur de mettre la balle au fond des filets. On n’a pas manqué de le fêter. Il est dans l’histoire pour être le premier à avoir marqué pour le club.» (rires)
PAS POSSIBLE LE MERCREDI
Lors du dernier match, avant l’interruption, c’est Walhorn United qui n’a pu éviter le forfait. «On devait se rendre au Celtic Aubel D. C’était un mercredi et professionnellement pour nous, ce n’est pas possible. On ne sait pas trop comment va aller la suite. Si l’on doit nous recaser des matchs ce jour précis de la semaine, nous ne pourrons jamais les assumer. On espère donc que l’on ne sera pas alors un moment contraint au forfait général. Quant à la saison prochaine, on ignore si l’on se réinscrira vu la tournure et même si au niveau relationnel, nous n’avons rien à dire.»
NICOLAS TOUSSAINT