Le MFC Boussu a vécu pour devenir le FC Boussu cette saison dans le championnat de la province du Hainaut. «Cela faisait quelques années que nous disputions un championnat borain sous la dénomination du MFC Boussu», explique le président également capitaine de l’équipe Logan Juste. «Mais cette compétition ne rimait plus à rien avec des suspensions pour un oui ou un non. Il fallait changer. On savait que nos voisins de l’AS Boussu Futsal alignaient des équipes à la LFFS-Hainaut. On s’est mis en rapport et l’un de ses responsables, Jean-Marc Estorez m’a gentiment aidé dans les démarches administratives à remplir les papiers. Le FC Boussu est ainsi né.»
On retrouve forcément un noyau quasi équivalant à l’ancienne mouture qui a été versé en P4A. «Après neuf rencontres, nous comptons huit unités. Ce qui n’est pas si mal pour une saison de transition. Nous avons toutefois parfois un peu de mal à nous y retrouver. Un arbitre nous sanctionne sur le terrain pour un geste qu’il estime fautif quand un de ses collègues une semaine après nous l’autorise. Il faut encore que l’on s’adapte.»
LE DERBY CONTRE L’AS BOUSSU B VENDREDI
La dernière rencontre a été remportée sur le score de 2-4 à Spartiates Mons avec Loic Ramaut, Donovan Caron, Jogan Juste, Brandon Michel, Thomas Locoche, Grégory Territo et Cédric Wantiez. «On a connu une première période compliquée en étant menés 0-2 au terme de celle-ci. Nous avons relevé la tête à la reprise en égalisant. Les locaux ont ensuite perdu un élément pour carte jaune et nous en avons profité pour faire la différence (4-2) avec notamment Brandon Michel, très régulier depuis le début de la compétition, qui a déjà empilé pas mal de buts.»
Ce sera un match particulier ce vendredi 16 septembre puisque le FC Boussu se rendra à l’AS Boussu Futsal B. «Avec l’incendie de la salle de Boussu, on s’est un peu perdu de vue puisque l’AS joue dorénavant à Cuesmes alors que nous avons été relogés à Thulin. On attend forcément ce match que l’on voudra gagner vu que l’adversaire n’a toujours pas débloqué le compteur.»
NICOLAS TOUSSAINT