Depuis ses débuts en 2014, le club de Regua SC Bruxelles a connu deux passages en P5 et autant en P4 qui est actuellement la division dans laquelle il milite, en série A plus précisément. «Nous sommes montés une première fois en P4 avant de redescendre directement à la suite d’arrêts de bons éléments», explique le joueur et correspondant qualifié bruxellois, Grégory Costa. «Au terme de la campagne 2018-2019, nous sommes parvenus à retrouver la division au-dessus.»
Cette saison st assez compliquée avec seulement trois succès et trois nuls en dix-sept rencontres qui font que l’on retrouve l’équipe à la place d’antépénultième. «Notre dernier succès remonte à la fin du mois de janvier et l’on joue sans véritable gardien spécifique depuis novembre. Je suis justement le portier et je me suis blessé aux ligaments croisés. Aux urgences, on m’avait juste assurément que ce n’était qu’un gonflement. J’avais donc essayé de reprendre même dans le jeu, mais cela n’allait pas. Un spécialiste m’a alors averti de la gravité. C’est ainsi que je me suis fait opérer il y a quinze jours.»
Et l’âge n’est pas là pour arranger puisque comme notre interlocuteur comme la majorité des joueurs sont à mi-parcours dans la trentaine. «Lorsque nous avions débuté, on tenait encore la route physiquement. Nous jouions en Agora le week-end et on a voulu se tester dans un championnat officiel. Nous sommes, pour la plupart, des amis d’enfance tous d’origine portugaise. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons opté dans notre dénomination pour Regua, une petite ville du nord du Portugal.»
BIENTÔT EN VETERANS?
Alors tous évoluent ensemble plutôt pour le plaisir de se retrouver et moins par intention de performer à tout prix. «A notre âge, le classement a de moins en moins d’importance. Et puis, il y a de très belles équipes dans notre série comme La Jeunesse Sart, Tropoja Lasne 2 ou encore le Mini Excel Wavre-LImal 2. On songe donc sérieusement à se préparer à peut-être passer en catégorie vétérans. En attendant de tous bien passer de l’autre côté de la barrière (ndlr: soit franchir le cap des 35 ans), nous allons nous accrocher.»
NICOLAS TOUSSAINT